Le secteur minier est qualifié de bras économique du plan de relance initié par le président de la République L'ouverture de cette piste est une de ses directives. Même si elle a fait de l'exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilet le fer de lance de cette option, elle a accordé une toute aussi grande importance à d'autres richesses dont l'exploitation aurifère. Il faut rappeler que Cchef de l'état avait ordonné le 12 juillet 2020, lors d'une réunion périodique du Conseil des ministres, d'établir la carte géologique de tous les gisements exploitables en terres rares, en tungstène, en phosphate, en baryte et autres matériaux tout en encourageant la confection des textes autorisant l'exploitation des gisements aurifères de Djanet et de Tamanrasset par les jeunes, pour la partie non exploitable industriellement et lancer un partenariat pour les grands gisements. Dans la foulée de cette instruction, huit périmètres ont été identifiés dans la wilaya d'Illizi pour l'exploitation minière artisanale de l'or dans les sites de Tiririne et Akendouker, dont les dossiers ont été étudiés par les services techniques de la wilaya qui ont donné leur aval pour leur exploitation. Des contrats commerciaux ont été conclus avec 26 microentreprises opérant dans le domaine de l'exploration minière artisanale de l'or à travers la wilaya de Djanet, pour l'achat de l'or brut extrait dans le cadre de cette activité, alors que 71 autorisations d'exploitation aurifère artisanale ont été attribués le 7 février 2021 à Tamanrasset, sachant que 92 sites ont été identifiés dans cette wilaya par l'Agence nationale des activités minières (Anam). «Les jeunes ont ainsi l'opportunité d'exercer une activité vitale, dans un cadre organisé, réglementé et transparent, permettant de contribuer à la création de richesse et de plus-value économiques, la génération d'emplois et la préservation des richesses nationale importantes, dont l'or, du pillage et de l'orpaillage illicite», avait déclaré à cette occasion le ministre de l'Energie et des mines, Mohamed Arkab. Son département aurait finalement attribué pas moins de 218 permis d'exploitation à de petites entreprises créées avec l'aide des autorités publiques. Cette démarche, vise à substituer l'exploitation «artisanale» et «légale» à l'exploitation «anarchique et illicite» entamée par des étrangers et des Algériens, avait indiqué le chef de projet minier au ministère des Mines, Samir Bouzar Saâdi, le 15 février 2021 sur les ondes de la Chaîne 3. Cette stratégie a pour but, à court terme, d'absorber le chômage dans le sud du pays, notamment, en permettant de créer au moins 1200 postes d'emploi directs et d'augmenter la production d'or à 250 kg/an, tout en luttant contre l'exploitation illicite de l'or en Algérie, avait ajouté l'Invité de la rédaction de la Radio nationale d'expression française. Où en la ruée vers l'or après son top départ? L'Algérie qui s'est fixé pour objectif d'atteindre une production de 500 kg d'or/an, n'en a produit que 58 en 2020 dont 17 kg ont été récupérés dans le cadre des opérations menées par l'Armée nationale populaire (ANP) pour la récupération du brut pillé. Une production jugée «très faible» par rapport au stock national de ce précieux métal qui dépasse actuellement 121 tonnes qui est encore loin d'apporter la valeur ajoutée escomptée, à l'économie nationale. 250 kg d'or sont ciblés en 2021. Le ministre de l'énergie et des Mines, Mohamed Arkab avait annoncé que l'objectif fixé par son département était d'atteindre une production de 500 kg d'or/an lors de son passage au forum du quotidien Echaab, le 13 février 2021. La mine d'Amesmessa à Tamanrasset, dont les réserves sont estimées à 2,5 millions de tonnes, avec une teneur de 18 g/t d'or est le filon tout indiqué...