Demandez donc à ceux qui ont eu affaire à la justice, la vraie, la seule, vous seriez édifiés sur les propos rapportés par les bénéficiaires momentanés de la justice! Hélas! Ces gens qui ont bénéficié d'une relaxe ou d'un acquittement aussi soulageant, rentrent rapidement chez eux, silencieux, méditant sur un passé récent douloureux et se confinent dans un silence qui ne veut pas dire son nom. Oui! De quoi vont-ils vous parler? De la souffrance des interrogatoires, des attentes dans les sinistres couloirs de l'instruction? Ou enfin des longs trajets taule-tribunaux? Non, ils préfèrent garder pour eux les trucs moches à ne pas répéter aux proches et amis, les vrais, ceux qui se sont inquiétés, meurtris pour le bonhomme. Evidemment, ce bref aperçu, n'est pas aujourd'hui connu par les suspects, inculpés, prévenus et accusés, traînés devant la justice. Aujourd'hui, le procureur est le vrai chef de la police judiciaire. Le juge d'instruction travaille loin du brouhaha créé par les «étrangers» à l'instruction! C'est là, un bref aperçu d'un cocktail de notre justice, parfois encensée, jalousée ou mise en pièces par ceux qui ne savent pas ce que «pardonner» veut dire!