La démission annoncée, il y a quelques jours, par le président de la JS Kabylie, Yazid Yarichène, a fait réagir les pouvoirs publics par le biais du wali de Tizi Ouzou, Djilali Doumi. Ce dernier après quelques jours de l'annonce a, selon des sources, invité Yarichène dans son bureau, ce jeudi pour un entretien en tête à tête. Le wali aurait invité le président du club à surseoir à sa décision de démissionner. En effet, l'entretien aurait porté sur ce volet ainsi que sur les questions financières soulevées par Yarichène dans sa déclaration où il avait annoncé son départ. Les pouvoirs publics auraient assuré ce dernier de leur soutien et de leur accompagnement dans le processus de recherche de solution à tous les problèmes dont souffre la JSK. Même si les mêmes voix n'évoquent pas explicitement les difficultés financières, il n'en demeure pas moins qu'il aurait été question de ce volet avec en plus le processus de recherche de sponsors. Par ailleurs, il convient de noter que les sources à l'origine de l'information, n'ont pas évoqué les propos du président. Jusqu'à hier, l'on ne connaissait pas encore la réponse de ce dernier ni même sa décision quant à l'invitation de surseoir à sa démission. Ce dernier n'aurait, selon toute vraisemblance, pas encore pris sa décision de répondre à cette invitation ni en la déclinant ni en l'acceptant. Hier, c'était toujours le flou avec ce qui se charrie comme rumeurs et informations non vérifiées et non communiquées officiellement. L'on évoquait la venue de plusieurs sponsors privés et publics, mais aucun de ces derniers n'a confirmé ni infirmé. Le même flou entoure également la question de l'ouverture du capital social de la SSPA que beaucoup réclament depuis plusieurs années. La JSK a perdu, pour cette année, un important objectif. La coupe de la Confédération africaine qui emballait les supporters n'étant plus qu'un souvenir, les Canaris se retrouvent à courir derrière une place qualificative pour l'une des compétitions africaines de la saison prochaine. Même la course au titre ne semble plus relever des objectifs étant donné que les chances de se rattraper sont minimes. Les prestations des Canaris, malgré la dernière victoire contre le Paradou AC, ne sont pas au niveau des attentes des supporters. Les joueurs de Ammar Souayah, le coach tunisien, ne montrent pas de grandes qualités à cause notamment d'une série de problèmes tels que les salaires impayés. Ce fait a, d'ailleurs, souvent constitué un motif de brouille entre les joueurs et la direction depuis deux années. Des impayés dus notamment au manque de financements engendré essentiellement par l'inertie des sponsors privés qui ne mettent pas assez la main à la poche. Et, c'est justement ce que soulevait à l'annonce de son départ, le président du club qui a déploré ce constat.