L'axe économique Alger-Doha est en phase de passer à la vitesse supérieure en matière d'échanges commerciaux et de partenariat. Fortement appuyé par la visite du président de la République au Qatar en février dernier, la consolidation de cet axe se profile, à travers d'ores et déjà, par des actions concrètes sur le terrain à l'image de la rencontre qui aura lieu en mai prochain d'une délégation d'hommes d'affaires qataris. C'est du moins ce qui ressort du communiqué de la Caci, qui précise que «Cette visite a été décidée lors de la rencontre des deux coprésidents du Conseil d'affaires algéro-qatari, Kamel Moula et Cheikh Fayssel Ben Kacem Al-Thani, tenue jeudi à Doha, en présence de l'ambassadeur d'Algérie au Qatar, Mostefa Boutoura». Il faut dire que l'importance de cet axe se mesure au volume et capacités du partenaire qatari, qui compte parmi les plus importants fonds d'investissement au monde, et pourrait à travers des partenariats stratégiques et structurants avoir un poids certain sur la relance économique. C'est dans cette optique que la visite d'hommes d'affaires qataris en Algérie pourrait amorcer une nouvelle dynamique économique aux retombées très positives pour l'Algérie. Et ce dans la mesure, où en plus d'un déploiement soutenu et confirmé vers l'Afrique, la nouvelle vision économique de l'Etat tend à se déployer en dehors du Bassin méditerranéen qui demeure certes, un axe incontournable, et s'ouvrir sur les marchés du Moyen- Orient. Autant dire que ces opportunités de partenariat interviennent dans une phase cruciale de la relance économique, Où les pouvoirs publics oeuvrent à mettre en place les jalons d'un nouveau modèle économique, en adéquation avec la complexité de la situation actuelle du pays, et notamment avec l'importance des défis à relever. À ce titre, le rôle que joue le Conseil du renouveau économique, qui marque d'ores et déjà sa présence sur la nouvelle scène économiùque, pourrait apporter, à travers de telles initiatives des ouvertures économiques essentiellement orientées vers la diversification des sources d'investissement. Une entrée en matière du Crea qui s'annonce déjà des plus prometteuses et motivée par une approche qui rejoint les grands axes de la relance économique, et un acquis en ce qui concerne la crédibilité et l'attractivité du marché algérien.