Le régime marocain du Makhzen est accusé par les organisations internationales d'être le premier pays producteur du «haschisch» au monde. Mais bien plus que le haschisch, les maffieux marocains trempent aussi dans le commerce de gros de la cocaïne. Cette révélation émane de la Garde civile espagnole qui a affirmé avoir démantelé un «réseau de cocaïne ayant acquis des biens immobiliers au Maroc». Lors d'une opération baptisée «Opération Origen», la Garde civile espagnole a écroué des criminels spécialisés dans le trafic de cocaïne et le blanchiment d'argent au Maroc. Le réseau des narcotrafiquants marocains, qui a investi l'Espagne, est constitué de groupes tentaculaires, disséminés en Espagne et utilisant le Maroc comme plaque tournante pour ses opérations de blanchiment de l'argent de la drogue dans l'immobilier. Les sources de la Garde civile espagnole rapportent que «le réseau est constitué de trois groupes qui sont actifs à Majorque et Tarragone. Celui de Majorque, est chargé de vendre de la cocaïne dans la région», affirment les sources de la Garde civile espagnole. La Garde civile espagnole a révélé aussi à travers ses enquêtes que «le réseau criminel avait blanchi 170.000 euros, en achetant des biens immobiliers et des voitures de luxe au Maroc», soulignent les sources de la Garde civile espagnole. Il faut rappeler que les enquêteurs ont arrêté le chef du réseau criminel et ont saisi plus de «60 comptes bancaires ainsi que des propriétés diverses». Ce qu'il faut savoir à propos de cette affaire criminelle, menaçant la stabilité de l'Espagne, c'est que le Makhzen laisse faire le trafic et ferme les yeux sur les opérations de blanchiment. L'ampleur du réseau tentaculaire de blanchiment de l'argent via la production et l'exportation du «haschisch», témoigne d'un laxisme criminel qui concourt à la complicité. D'ailleurs,le Maroc est accusé par les Nations unies et à travers son Office contre la drogue et le crime (ODC) d'abriter «135000 hectares de culture de cannabis produisant chaque année plus de 3000 tonnes de haschisch, le Maroc est de très loin le premier producteur /exportateur mondial», affirme l'Office contre la drogue et le crime dépendant des Nations unies. L'Office contre la drogue et le crime des Nations unies avait alerté depuis longtemps sur les plans d'implantation des réseaux des narcotrafiquants marocains en Europe en général et en Espagne en particulier. Le rapport de l'Office contre la drogue et le crime des Nations unies a souligné à ce propos que «90% du haschisch consommé en Espagne et en France proviennent du Maroc, mais les trafiquants utilisent leurs réseaux pour acheminer en Europe des drogues dures comme la cocaïne et y blanchir leurs profits. Ces derniers représentent la plus importante source de devises dans l'économie marocaine et sont à l'origine de réseaux de corruption et de clientélisme», atteste le rapport de l'Office contre la drogue et le crime des Nations unies. Le Makhzen est sous l'oeil des services de renseignement américains. Dans ce sens, les responsables américains ont souligné que «le trafic de drogue a représenté près de 23% du PIB du Maroc ces cinq dernières années, soit l'équivalent de 23 milliards de dollars», et d'ajouter: «On s'inquiète de l'ampleur du blanchiment d'argent au Maroc issu du trafic de cannabis et du transit de la cocaïne destinée à l'Europe», ont-ils indiqué. Le même rapport de la CIA avait relevé à ce propos que « les fonds sont facilement blanchis grâce aux transactions immobilières et l'acquisition de produits de luxe comme les bijoux ou les véhicules haut de gamme», ont-ils mentionné. Le recours du régime marocain du Makhzen à une pratique illégale et qui constitue une menace pour les instances internationales et les pays à la fois, à savoir les réseaux du crime organisé et le trafic de drogue, n'est plus un secret pour le monde. Ce qui est dangereux, c'est que l'Europe en général et l'Espagne en particulier risquent de devenir un espace où la criminalité et ses ramifications et implications avec le terrorisme international pourraient déstabiliser les pays concernés et les plonger dans une spirale de violence sans précédent.