Alors que le verdict est attendu pour demain au sujet de la réclamation de la Fédération algérienne de football (FAF) sur les décisions controversées de l'arbitre gambien, Gassama, lors du match Algérie-Cameroun pour les qualifications de la Coupe du monde 2022, disputé en mars dernier, l'instance fédérale algérienne prend une nouvelle démarche. En effet, la FAF a écrit dans un communiqué ce soir, qu'elle «a entrepris, conformément aux recommandations de ses conseils juridiques, une demande à la FIFA à l'effet de faire examiner le dossier de réclamation introduit au sujet de la rencontre Algérie - Cameroun, disputée le 29 mars 2022 comptant pour le match retour des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA - Qatar 2022, par la Commission d'arbitrage de la FIFA». La FAF ajoute que «cette demande est motivée par le fait que le dossier de réclamation introduit s'appuie sur un argumentaire et des considérations techniques liées à l'arbitrage qui nécessitent un examen de la part d'une structure spécialisée». Mais là, force est de constater que l'on ne comprend vraiment pas ce que veut transmettre comme message l'instance fédérale, puisqu'elle n'a rien ajouté comme «nouvelle information» sur le sujet ou «nouvelle argumentation» pour renforcer ledit dossier que doit examiner la commission d'arbitrage de la FIFA. Il y a lieu de rappeler que le 31 mars dernier, la FAF avait informé que la réclamation qu'elle a introduite auprès de la FIFA sera soumise à sa Commission de discipline pour examen le 21 avril courant. Elle avait, en effet, introduit auprès de la FIFA un recours à l'encontre de l'arbitrage scandaleux ayant faussé le résultat du match barrage retour Algérie-Cameroun (1-2) disputé le 29 mars 2022 au stade Mustapha-Tchaker de Blida. L'instance de football national avait ajouté, dans ce même communiqué publié le 31 mars, qu'«elle est déterminée à user de l'ensemble des voies légalement permises pour se faire rétablir dans ses droits et rejouer la rencontre dans des conditions garantissant l'honnêteté et la partialité de l'arbitrage». Elle avait demandé également l'ouverture d'une enquête par les organes de la FIFA pour faire toute la lumière sur l'arbitrage du match Algérie-Cameroun. Mais il faut savoir que l'hypothèse de voir ce match rejoué est loin d'être possible. Ceci, dans son recours, la Fédération algérienne n'a présenté aucune preuve de corruption de l'arbitre gambien. D'ailleurs, faut-il faire remarquer que ce recours ne concerne que les aspects techniques et les erreurs de l'arbitre en question lors de ladite rencontre. Or, il faut aussi noter qu'on ne sait pas ce qu'ont écrit les «officiels» de ce match, en dehors de l'arbitre principal Gassama dans leur rapport respectif. On ignore donc ce qu'a rédigé le commissaire au match, le Tunisien Boussaïri Boujlel. Alors qu'on a évoqué une «fuite» de la part des deux arbitres allemands du VAR qui a été sous le contrôle Marco Fritz (arbitre principal) et Christian Dingert (assistant). Ceci, sans oublier également le coordinateur général, l'Egyptien Mazen Marzouk. Sur ces entrefaites, on ne s'attend vraiment pas à une décision de refaire jouer ce match de la part de la commission des arbitres qui ne contredit que rarement ces propres referees.