Le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP, Saïd Chanegriha,, a supervisé, jeudi, un exercice nocturne à Batna, dans le cadre de sa visite à la 5e Région militaire. Il s'agit d'un exercice tactique «Radaâ 2022», exécuté par le commandement de la 5e Région militaire. Lequel a eu lieu au niveau du Polygone de tir et de manoeuvres d'Amdoukal. Lors de cet exercice nocturne, les unités de la 1ère Division blindée participantes ont utilisé des munitions réelles. Le général de corps d'armée a, en premier lieu, suivi les exposés présentés respectivement par le commandant de la 5e Région militaire et le commandant de la 1ère Division d'infanterie mécanisée. L'exercice a été scindé en deux phases, la première théorique, avec la participation des états-majors des commandements régionaux et des unités participantes, la deuxième dynamique, avec engagement des unités exécutantes. Un exercice «suivi de près par le général de corps d'armée et exécuté dans des conditions proches du réel, conformément au plan établi», indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. Les objectifs, selon la même source, «consistent à améliorer les aptitudes des états-majors, à préparer et organiser les actions de combat nocturne, et la coordination entre les différentes forces», et ce « en sus de faire acquérir aux commandants l'expérience nécessaire en matière de conduite des unités et aux équipages davantage de maîtrise des systèmes d'armes, et d'évaluer les différents indicateurs de disponibilité opérationnelle et la capacité de mener à bien, et en toutes circonstances, les missions de combat nocturnes». Selon le document, «l'exécution de cet exercice a mis en évidence la capacité des unités participantes à accomplir avec succès les tâches assignées». Qualifiant la réussite de cet exercice d'exploit, le communiqué ajoute qu'il n'est autre que «le fruit de la maîtrise par les équipages de différents armes et équipements modernes», qui démontrent également «le développement et la disponibilité opérationnelle qu'ont atteint nos forces armées, ces dernières années». Le général de corps d'armée ne manquera de féliciter les unités ayant pris part à l'exécution de cet exercice «pour les énormes efforts qu'ils ont consentis durant l'année de préparation au combat, ainsi que lors de la préparation et l'exécution de cet exercice». Dans ce cadre, il a affirmé que «le développement et l'amélioration réels des performances nécessitent obligatoirement que l'on accorde une attention particulière à la préparation et à l'exécution des exercices aux différents niveaux», notamment assure-t-il, à la fin «du programme annuel de préparation des forces». Saïd Chanegriha enchaîne en donnant une série d'instructions, portant essentiellement sur la nécessité de l'évaluation objective des résultats de cet exercice. C'est le deuxième exercice du genre exécuté par les éléments de l'ANP. En septembre dernier Saïd Chanegriha avait supervisé un exercice tactique combiné «Radaâ 2021», exécuté par des unités relevant de la façade maritime ouest au niveau du polygone de tir naval de cette façade. Un exercice s'inscrivant dans le cadre de l'entraînement des unités et formations navales aux actions de combat proche des conditions réelles, outre l'évaluation du degré de maîtrise des systèmes d'armement modernes et permettre aux formations navales, notamment les sous-marins, de montrer leurs capacités au combat. Dans une allocution prononcée, alors, le chef d'état-major avait affirmé qu' «il est du droit de l'Algérie nouvelle, d'avoir une armée forte, développée et professionnelle, capable de jouer pleinement son rôle indéniable en tant que puissance régionale, crainte de ses ennemies, lui assurant en permanence une supériorité stratégique dans la région, une armée capable, en tout temps et en toute circonstance, de préserver l'héritage des valeureux martyrs».