Le virus du foot continue à habiter le sang des Algériens. La fièvre du foot, est toujours là. On ne parle que de foot et de l'EN, qui se retrouve, deux mois après la douleur de la fin mars 2022, au centre des discussions footballistiques. Les commentaires sont toujours présents, surtout que le coach national a permis, à travers sa dernière conférence de presse, aux amateurs de «blabla blabla», de s'en donner à coeur joie, ces jours-ci. Sûr et certain de l'appui de la quasi-majorité du peuple algérien, l'entraîneur national est revenu de ses coups de gueules passés, frais et disposé à poursuivre sa mission. Ne soyons pas égoïstes: Belmadi a fait ses preuves sur les terrains et pas des moindres! Il a ramené d'Egypte le trophée africain, et personne de cette génération n'est près d'oublier les journées mémorables après la victoire face au Sénégal, en 2019! Et puis hop! Retour aux magouilles, aux affaires légales et surtout illégales! Non! Chez nous, comme partout ailleurs, le foot est devenu le «business» à ne pas rater! Comme dirait un fan acharné et revanchard de l'EN, de Belmadi, et surtout de «one, two, three, viva, l'Algérie, le foot des «sandwiches», des déplacements à l'oeil, des affaires, et des privilèges, que Djamel Belmadi a effacé, en 2018, dès son installation en Algérie! Et cela, ils ne lui pardonneront jamais de les avoir bannis du très beau centre de Sidi Moussa! Dans la fin de sa conférence de presse du 30 mai 2022, il a affirmé que plus jamais, il ne reparlerait de ces énergumènes! Ce n'était pas la seule promesse faite ce jour-là, il y avait aussi celle du probable retour d'Andy Delort, l'avant-centre du club de la Côte d'Azur, l'OGC Nice (France). Il apprit à l'assistance et aux téléspectateurs, qu'il avait eu une discrète franche discussion! La réconciliation était amorcée! C'est tout à l'honneur des deux hommes, et c'est comme cela que l'on construit l'avenir! La page du Cameroun, appartient désormais au passé, même si des compatriotes, et nous pourrions écrire des «patriotes» entretiennent l'espoir de... Tant mieux, si ces jeunes Algériens croient toujours, aux miracles, dans tous les domaines, y compris le complexe, sinueux et «miraculeux» foot africain! Place aux éliminatoires de la prochaine coupe d'Afrique 2023 qui se déroulera en Côte d'Ivoire! L'Ouganda sera le 1er adversaire à affronter avec une équipe pas encore en place. Good luck, boys! Il faudra que le staff et son chef Djamel Belmadi, s'accommodent des critiques, même les plus acerbes! Belmadi l'a dit et redit, comme pour se protéger du mauvais oeil. C'est comme cela et pas autrement, sinon, on verrait des ONG débarquer chez nous et demander les punitions les plus fortes contre l'Algérie, pour manque de... liberté d'expression! Le monde évolue et nous n'y pouvons rien! Alors, laissons les Hichem, Sofia, Arem, Aliouat, Fazia, Zahra, Abdallah et autres, Sarah et Ghanou, se défouler, à leur tour, sur les réseaux sociaux, sans attendre des fleurs! L'essentiel pour l'équipe de Belmadi, c'est de regarder dorénavant devant, sans pour au tant, laisser le rétroviseur... Le monde ne n'est pas écroulé le 29 mars 2022, après l'arrêt net et brutal de l'élan des «Verts», vers Doha! La vie est encore là! Les M'Bolhi, Zeghba, Benayada, Badrane, Bensebaïni, Zerrouki, Mandi, Benaceur, Belaïli, Slimani, Mahrez, Benrahma, et autres Touba, Touggaï, soit la colonne vertébrale de l'EN, sont toujours ici, présents, en compagnie des Zorgane, Boudaoui, Brahimi, Zedadka et autres Hamache. Pour écrire une nouvelle page glorieuse des Fennecs et d'autres victoires, le prestige d'El Djazaïr et son épanouissement. L'arbre qui cache la forêt Le football a été créé pour rapprocher les gens de toutes les sociétés! Il a été créé, à l'époque, par un peuple considéré déjà, comme fair-play, en l'occurrence, le peuple anglais! Puis, les alvéoles de la pierre lancée au milieu du gué, ont fait que ce sport a fait tache d'huile, en Europe, d'abord, puis, dans le monde entier, par la grâce du colonialisme dominant. Après avoir mis les populations dans le bain, l'Europe via le Portugal, au sud, la Suède au nord, la balle ronde gagna le Brésil, ancienne colonie du Portugal, l'Argentine, le Pérou, le Chili et autres Uruguay, Paraguay, le Mexique, la Colombie grâce à l'ex- colonisateur, l'Espagne, sans omettre l'Amérique centrale, avec Belize, le Costa Rica, le Salvador, le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua. L'Afrique n'a connu ce phénomène que grâce aussi aux puissances occupantes, à savoir, la France, l'Angleterre, le Portugal et l'Espagne. Au milieu de ce bouquet mondial, l'Algérie qui était colonie française, connaîtra son team 1er national au milieu des années 1950, avec la naissance de l'équipe des pros qui ont fui le prestige, la fortune, la gloire (la France devait jouer en Suède les finales de la Coupe du monde, et les pros retenus étaient alors en Tunisie, mobilisés par le FLN pour représenter dignement l'Algérie combattante, étouffée qu'elle était, par l'arrivée en grande pompe du sauveur de la France en 1940, à la suite du pliage de l'échine de l'armée française mise hors d'état de nuire par le IIIe Reich du Deutchland. Le général de Gaulle, appelé à la rescousse en 1958, pour mettre fin à la lutte armée, commencée un certain 1er novembre 1954! Et le K.-O. espéré ne vint pas. Au contraire, l'ALN reprit du poil de la bête, et le combat était désormais déplacé en France. La IVe République fit appel, en 1958, à De Gaulle, le FLN appela en renfort son EN composée de volontaires qui ont rejoint la lutte, avec pour tout bagage, leurs familles, pour les pros mariés. Depuis, l'épopée a connu de tumultueuses traversées, avec des hauts et très peu de bas! Ainsi, les binationaux ne sont pas venus hier! Mais l'année 2010, qui connut la belle victoire «d'Oumdurman» a vu aussi le départ du professionnalisme en Algérie. Ce fut un faux départ. Ce fut aussi et surtout le début des coups bas, de l'introduction des extrémistes, des larbins, des porteurs d'eau, des porteurs d' explosions de toutes sortes, l'introduction dans les rangs des techniciens, de faux managers, de crapuleux trafiquants intéressés par le seul, sale fric! 2014, sera l'année de la poussée de l'arbre qui cachait la forêt! Le deuxième tour de la Coupe du monde et la farouche résistance face au monstre allemand, ont été la limite de ce que pouvait réaliser la formidable génération de Rafik Halliche! Ensuite, vinrent les plus durs moments de l'EN, prise en otage par des aventuriers de toutes sortes. 2014-2017 furent les années de l'expectative. On essaya toutes sortes de mélanges, de trucs pas possibles, de panachés amers et fades, de quoi faire perdre l'envie aux supporters dégoûtés par tant de désespoir et de médiocrité. La Coupe du monde de 2022, fila entre les orteils des camarades de Riad Mahrez. Pourtant, ce n'était que du football, du sport avec ses succès et ses défaites. Les néo-Verts en parlent Billel Omrani: «HamdouAllah, j'ai trouvé une ambiance chaleureuse, les joueurs sont souriants, tout se passe bien. Mon objectif personnel est de prouver sur le terrain que j'ai les capacités de jouer en Equipe nationale et de faire la différence. Je vais essayer de marquer un but samedi ou le match d'après si je serais aligné. J'aurais aimé rencontrer le capitaine Riyad Mahrez, mais je ne peux pas commenter son absence. À mon point de vue, l'Equipe nationale ne souffre pas d'inefficacité offensive. Concernant l'élimination de l'Algérie de la Coupe du monde 2022, je n'aime pas trop parler du passé, je préfère me focaliser sur l'avenir.» Riyad Benayad: «Je suis très honoré et fier de faire partie de cette équipe. Je suis là pour saisir ma chance, et prouver que j'ai les qualités pour donner un plus à mon pays. J'espère être à la hauteur des espérances. Aujourd'hui, le sélectionneur m'a fait confiance en me convoquant pour ce stage, à moi de travailler et d'arracher une place comme l'ont fait les attaquants qui m'ont précédé à l'image de Slimani et Bounedjah.» Yanis Hamache: «Nous avons été bien accueillis. Je m'apprête à effectuer mon premier entraînement collectif, c'est un plaisir d'intégrer cette équipe et cet effectif. Le coach Belmadi nous a dit clairement qu'on méritait notre présence, à nous de travailler dur pour pouvoir nous intégrer au sein du groupe et participer aux matchs. Il y a un groupe en place qui a beaucoup de qualités. On n'a pas vu un écart entre les nouveaux et les anciens, on compose tous une famille.». Abdelkahar Kadri: «Dieu merci, c'est un honneur pour moi de rejoindre l'Equipe nationale. J'espère être à la hauteur et suivre les traces de mes anciens coéquipiers au Paradou AC à l'image de Bensebaïni et Boudaoui qui sont considérés, aujourd'hui, comme des cadres. Les joueurs issus de l'Académie du PAC ont bien travaillé depuis leur jeune âge, ce qui explique, aujourd'hui, leur présence en Equipe nationale. J'espère que les nouveaux joueurs pourront donner un plus pour permettre à la sélection de retrouver son vrai niveau.»