Le président de la JS Kabylie, vient de mettre un terme au suspense qui a longtemps entouré la position de l'entraîneur tunisien, Ammar Souayah. «Ammar Souayah veut partir parce qu'il pense même arrêter d'entraîner à cause de son âge. J'ai parlé avec lui durant une heure et il m'a confirmé sa volonté de partir», a fait savoir Yazid Iarichène en conférence. Il est revenu sur nombre de sujets qui ont marqué l'actualité avec des explications et des décisions qui seront prises lors de l'intersaison estivale à commencer par la libération d'un grand nombre de joueurs. La première et la plus urgente concerne le recrutement d'un nouvel entraîneur qui sera, selon Iarichène, un Européen et qui sera connu dans une semaine: «Des discussions ont été menées, mais il ne reste en lice qu'un seul dont nous dévoilerons le nom dans une semaine.» Mais avant d'évoquer ces sujets d'actualité de son club, le président s'est dit «touché» par les insultes venant de certains supporters qui ont visé sa mère: «J'aime beaucoup la JSK mais j'aime plus ma mère. Ça m'a fait très mal d'être insulté de la sorte.» Toujours au chapitre des raisons de la colère, Iarichène a déploré le comportement de certains joueurs qui l'ont déçu par leur attitude, qui ne cadre pas, selon lui, avec les principes qui devraient animer tout joueur qui porte les couleurs de la JSK. «Les couleurs de la JSK sont lourdes à porter et dorénavant ce ne seront que les joueurs qui aiment le club qui figureront dans l'effectif», tranche-t-il avant de faire savoir que ce seront «12 joueurs qui seront libérés». Iarichène a, par ailleurs, abordé le volet des recrutements avec la probabilité de faire venir un attaquant africain avant le début de la saison prochaine. La Ligue des Champions d'Afrique a été longuement au menu d'Iarichène qui compte aller très loin dans la compétition. Mais, avertit-il, la LDC nécessite de grands moyens: «La JSK a besoin de beaucoup de moyens pour faire bonne figure dans cette prestigieuse compétition. Les pouvoirs publics doivent nous aider financièrement pour nous permettre de jouer dans de bonnes conditions.» D'ailleurs, à ce sujet justement, le président de la JSK s'est interrogé sur le deux poids, deux mesures, qui caractérise les subventions des clubs faisant que certains reçoivent des dizaines de milliards, tandis que d'autres ne reçoivent que des miettes. Enfin, interrogé sur la gestion de l'ancien président, Iarichène n'a pas voulu s'étaler sur le sujet se suffisant de faire remarquer que l'ancienne équipe dirigeante a laissé un lourd passif en dettes citant pour exemple un hôtel de la ville de Tizi Ouzou où la JSK effectuait ses mises au vert.