Un décret présidentiel portant convocation du corps électoral dans la perspective d'«organiser des élections partielles de membres d'Assemblées populaires communales au niveau de quatre communes dans la wilaya de Béjaïa et deux communes dans la wilaya de Tizi Ouzou, dont la date est fixée au 15 octobre prochain», a annoncé la présidence de la République dans un communiqué. Les APC concernées par ces élections partielles sont déterminées et énumérées via un décret présidentiel qui souligne en la matière «En vertu de l'article 91, alinéas 07 et 10 de la Constitution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a signé, dimanche 18 Dhou El Hidja 1443 de l'Hégire, correspondant au 17 juillet 2022, un décret présidentiel portant convocation du corps électoral en vue des élections partielles des membres d'Assemblées populaires communales (APC), au niveau des communes de Feraoun, M'cisna, Toudja et Akbou, dans la wilaya de Béjaïa, et des communes de Aït Mahmoud et d'Aït Boumahdi dans la wilaya de Tizi Ouzou, dont la date est fixée au 15 octobre prochain»mentionne-t-on. Le communiqué indique également que «le décret prévoit l'entame de la révision exceptionnelle des listes électorales durant la période allant du 20 au 28 juillet 2022». Donc l'opération sera entamée sous peu, pour remettre les pendules à l'heure et en finir avec «l'imbroglio» qui a marqué et caractérisé les communes sus-citées dans le communiqué des services de la présidence de la République. Cela montre, on ne peut plus clairement que les institutions de l'Etat ne sont pas un jeu afin de permettre à quelques aventuriers d'imposer leur «diktat» et leur loi, au détriment de la volonté et les choix des élus concernés par cette joute électorale en recourant à la menace et au chantage. Le décret présidentiel vient montrer qu'on ne badine avec les institutions de la République et que la stabilité institutionnelle de l'Etat relève de sa pérennité et de sa souveraineté. Le contexte politique global n'est plus celui qui était émaillé d'agissements de quelques groupes financés d'outre-mer afin de semer les troubles et le chaos au nom de multiples énoncés communautaristes. Ces agissements, qui étaient parrainés par des officines étrangères comme c'est le cas pour le Makhzen marocain, l'entité sioniste et d'autres chancelleries occidentales, ont été démasqués par les Algériens, qui ont vu dans leur entreprise un plan ourdi et savamment préparé pour déstabiliser le pays et le plonger dans la spirale du chaos. Les deux wilayas du pays, à savoir, Tizi Ouzou et Béjaïa, ont subi une véritable campagne de déstabilisation avec comme arrière-plan, la mise à feu de la Kabylie sur fond de fallacieuses arguties visant la division du peuple algérien et la dislocation de l'Etat national. Le climat trouble de la période pré-électorale n'a plus droit au chapitre, le feuilleton concocté dans les laboratoires étrangers ne peut plus fonctionner après avoir été discrédité et déjoué par les forces vives de la nation et la vigilance des institutions en charge de la mission consistant à parer à tous les risques et menaces qui ciblent l'unité nationale et la souveraineté du pays. La débâcle que viennent d'essuyer les porteurs du projet de division et du chaos est saillant, y compris dans les capitales où ils ont bénéficié de soutien et de l'encadrement dans l'objectif de déstabiliser l'Algérie. Les nébuleuses qui se dissimulent derrière l'identité et les visées autonomistes sont aujourd'hui démasquées. Leurs accointances et inféodations à l'alliance impérialo-sioniste se confirme d'une manière manifeste. C'est la raison pour laquelle les élections partielles qui vont se dérouler le15 octobre prochain dans les six communes des deux wilayas de la Kabylie seront un message clair aux apprentis sorciers et aux mercenaires qui misaient sur le scénario du chaos dans le pays.