Dans le besoin de mettre en place les mécanismes opérationnels pour la mise en oeuvre de la nouvelle loi sur l'investissement, le gouvernement s'est réuni ce jeudi, pour étudier trois projets de textes d'application. Les services du Premier ministère, précisent qu'il s'agit «un projet de décret exécutif fixant les modalités d'enregistrement des investissements structurants, la cession et le transfert d'investissement ainsi que le montant et les modalités de perception de la redevance pour le traitement de dossiers d'investissement, d'un projet de décret exécutif fixant les modalités de détermination des zones auxquelles l'Etat accorde un intérêt particulier, et d'un projet de décret exécutif portant organisation et fonctionnement de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (Aapi)». Des axes centraux qui permettront de cristalliser une orientation économique claire et précise. Cette dernière s'articule, essentiellement sur la libération de l'acte d'investir et le développement de l'attractivité de la destination «Algérie». Il y'a lieu de convenir que l'examen des textes d'application intervient immédiatement, après l'adoption de la nouvelle loi. Reflétant l'importance de la célérité et la détermination des gouvernements, à concrétiser sur le terrain, les objectifs fixés. C'est toute l'importance que véhicule ce changement de cap, tant sur la vision que sur l'application. Deux paramètres qui sont devenus, sous la conjoncture actuelle, étroitement liés. L'urgence de passer à une économie productive étant fortement établie, un défaut d'application serait fatal pour la relance économique. D'autant plus que le volume des échanges et de partenariats est en constante augmentation. Il faut dire que ces deux dernières années, l'image ternie de l'investissement en Algérie, est en train de s'estomper à une grande vitesse. Les réformes engagées ont eu le mérite d'apporter une reconnaissance de changement auprès de nos partenaires. C'est précisément dans ces termes, que la mise en oeuvre de la nouvelle loi est devenue une urgence. Les grandes opportunités économiques qui s'offrent à l'Algérie actuellement, sont irremplaçables. Autant à travers le déploiement sur l'Afrique que sur la consolidation des relations avec les partenaires européens. C'est du moins ce qui ressort des visites incessantes des chefs d'Etat et des représentants des grandes économies. Une activité intense qui témoigne de l'efficacité des mesures prises par le gouvernement pour faciliter l'investissement. Les résultats de cette stratégie apparaissent clairement à travers le volume important de partenariats et de mémorandums signés dans tous les différents secteurs. C'est dans cette optique que ces premiers textes ont venus sceller les bases d'un fonctionnement nouveau. Hormis le volet des modalités, les textes révèlent d'ores et déjà les esquisses d'une cartographie nouvelle pour l'investissement. La détermination des zones à intérêt particulier reflète une vision claire sur les prévisions et les perspectives de développement. Un élément qui permettra dés le départ de tracer des feuilles de route d'investissement fiables. De même importance, l'Agence de promotion de l'investissement veillera sur le bon fonctionnement de ces mécanismes, et sur l'application efficace des textes. Dans ce sens, il est précisé par les services du Premier ministère que «L'examen de ces projets de textes, permettra de mettre en oeuvre la loi relative à l'investissement dès sa promulgation, sachant que d'autres projets de textes seront examinés par le gouvernement lors de ses prochaines réunions», souligne la même source.