Des visites régulières ont été effectuées par le wali en personne au niveau de la résidence universitaire, depuis que la direction en place a montré ses limites à gérer au mieux les problèmes auxquels étaient confrontés les étudiants. «Tous les problèmes que connaît la résidence universitaire sont liés à la gestion ; l'administration ne peut, de par ses attributions et missions, se substituer éternellement à l'Office national des oeuvres universitaires pour corriger les dysfonctionnements qui apparaissent à chaque fois», tel est le constat établi par le wali de Médéa, M.Nouredine Harfouche, en présence des directeurs du Centre universitaire Yahia-Farès de Médéa et de la résidence universitaire, lors d'une réunion de l'APW. La mise au point du chef de l'exécutif est dictée par l'impératif de prise en charge sérieuse et régulière des problèmes qui couvent dans la cité universitaire pour éviter tout risque de débordement ou de contestation violente tant que les voies du dialogue n'ont pas été rompues. Des visites régulières ont été effectuées par le wali en personne au niveau de la résidence universitaire, depuis que la direction en place a montré ses limites à gérer au mieux les problèmes auxquels étaient confrontés les étudiants, des contacts directs qui ont permis d'instaurer un dialogue serein et responsable entre les deux parties. C'est ainsi qu'une série de mesures a été prise afin d'améliorer les conditions d'accueil et d'hébergement des étudiants. Se substituant donc, malgré elle, à la tutelle, l'administration locale a mobilisé une enveloppe financière conséquente destinée à des travaux de réhabilitation, de réaménagement et à l'équipement de la résidence universitaire, cela en deux mois et qui concernent surtout, l'étanchéité, le chauffage central, l'éclairage, la réalisation de guérites, l'acquisition d'équipement de cuisine, l'installation de cabines téléphoniques, le renforcement des moyens de transports - actuellement 12 bus font la navette entre la résidence et le centre universitaire - ainsi que le réaménagement de l'Institut technologique de l'éducation (ITE), transformé en centre universitaire, et devant accueillir plus de 520 étudiants. Outre ce qui a été accompli comme dispositions urgentes et prioritaires, de nouvelles infrastructures sont en cours de réalisation, à savoir un bloc de 500 lits et une salle omnisports, dont la réception est prévue pour la prochaine rentrée universitaire. Le wali précisera que la totalité des problèmes a été prise en charge et fera remarquer que les revendications et les doléances des étudiants ont évolué, puisqu'elles ne se limitent pas à des questions d'hébergement ou de restauration, l'offre étant satisfaite dans les normes, mais portent sur des besoins liés à la vie «communautaire», tels les loisirs, l'Internet, pour ne citer que ces deux exemples. Même si un pas considérable a été franchi, il n'en demeure pas moins que cet effort doit se perpétuer avec la contribution expresse et tangible de l'Office national des oeuvres universitaires, si on veut maintenir ce degré d'évolution et permettre ainsi aux milliers d'étudiants de se consacrer à leurs études, loin d'un quelconque chant des sirènes.