Nouveau rebondissement dans l'affaire des mis en cause dans les incendies meurtriers qui ont frappé les régions nord-est du pays. Les deux première personnes suspectées d'être des pyromanes, arrêtées, vendredi dernier, dans la wilaya d'El Tarf, ont été traduites devant la justice. L'une d'elles a été placée sous mandat de dépôt. C'est ce que nous avons appris, hier, du commandant Fouad Messaâd, chargé de communication du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d'El Tarf. Contacté par L'Expression, ce responsable a précisé que le mis en cause, écroué a été présenté, dimanche soir, devant le tribunal de Drean. En attendant le verdict, les brigades spécialisées enquêtent sur la véracité des déclarations du deuxième suspect, qui s'est dit être malade mental, affirme le même commandant. Les deux individus ont été pour rappel, arrêtés à la commune de Zrizer. Deux autres nouvelles personnes ont été également arrêtées dans cette wilaya, qui recense 36 morts, ce qui porte le nombre des personnes arrêtées à quatre dans la région. Quatre personnes suspectées ont été également arrêtées à Batna, deux autres à Constantine. Trois mis en cause, suspectés d'être des pyromanes, ont été également arrêtés par la Gendarmerie nationale, à Skikda, Tlemcen, et Jijel. comme affirmé par le lieutenant-colonel chargé de la communication de la Gendarmerie nationale, Abdelkader Beziou. La personne accusée d'avoir incendié une forêt à Jijel a été arrêtée et placée en détention provisoire, sur ordonnance du juge d'instruction près le tribunal de Taher, selon un communiqué du procureur de la République près le même tribunal. Le juge d'instruction près le tribunal de Souk Ahras avait, pour rappel, ordonné le placement en détention provisoire d'un présumé incendiaire.Des déclarations de Beziou, il ressort que les enquêtes préliminaires menées par les enquêteurs spécialisés ont permis l'arrestation de 13 présumés coupables. La législation en cours, faut-il le noter, conforte la rapidité dans le traitement judiciaire de ce genre d'affaires. La simultanéité des départs de feux avait «éveillé», chez les enquêteurs spécialisés, relevant de ce corps constitué, des «soupçons» résultant d'actes volontaires. Des enquêtes ont été aussitôt ouvertes, par ce corps constitué, afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Parallèlement aux témoignages recueillis auprès des victimes, les techniciens des «scènes de crime» avaient minutieusement examiné les lieux des départs de feu. Coins et recoins ont été fouillés par les gendarmes, en blouses blanches. Ces biologistes, chimistes, physiciens s'appuient, sur des technologies de pointe, afin de trancher les affaires qui nécessitent une reconstitution matérielle des faits criminels.