Arrivé à Alger samedi,le SG de l'Opep en Algérie s'est entretenu, hier, avec le ministre de l'Energie et des Mines. «Une réunion de travail et de consultation s'est tenue ce dimanche 16 octobre 2022 (hier, Ndlr) à Alger entre le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, Haïtham Al Ghais et à laquelle ont pris part des responsables du secteur de l'énergie et des mines», a indiqué un communiqué du ministère publié sur sa page Facebook. Une rencontre à laquelle ont pris part des responsables du secteur de l'énergie et des mines ainsi que la délégation de responsables de l'Opep. Il a été question de la situation actuelle du marché pétrolier international et ses perspectives d'évolution à court et moyen terme. À ce propos, il faut souligner que les cours de l'or noir qui avaient sérieusement rebondi depuis l'annonce de la baisse de la production de l'Opep+ de 2 millions de barils par jour le 5 octobre dernier ont connu finalement une semaine cauchemardesque. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, a reculé de 6,20% entre le 17 et le 21 octobre. Le pétrole américain a cédé de son côté 7,34%. «Le marché continue d'être hanté par des craintes de récession qui pourraient impacter la demande d'or noir» a noté Andy Lipow de Lipow Oil Associates. Des incertitudes qui n'ont pas empêché le ministre de l'Energie et des Mines et le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole de se montrer optimistes. Mohammed Arkab et M. Al Ghais se sont dit pleinement confiants quant aux retombées positives de l'Accord du 05 octobre 2022 adopté à Vienne visant à réduire la production globale de 2 millions de barils par jour à compter du 1er novembre 2022 de l'Opep et de ses partenaires non-Opep au sein de la Déclaration de Coopération, souligne le document du ministère de l'Energie et des Mines. Les deux hommes ont également évoqué les défis majeurs auxquels l'industrie pétrolière mondiale fait face ainsi que les moyens de les surmonter par un renforcement de la coordination et du rôle stabilisateur du marché pétrolier par l'Opep et ses partenaires au sein de l'Opep+, a ajouté la même source. Les 13 pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole à leur tête leur chef de file, l'Arabie saoudite, et leurs 10 alliés hors cartel, emmenés par la Russie, ont décidé le 5 octobre 2022 de réduire leur production pétrolière globale de 2 millions de barils par jour en novembre. C'est la plus importante coupe décidée par les «23» depuis celle des 10 millions de b/j prise au début de la pandémie de Covid-19 qui s'est déclarée en décembre 2019 en Chine. Ce qui a permis au baril de Brent de se maintenir autour des 90 dollars aujourd'hui. Il faut garder, en effet, en mémoire, que les cours de l'or noir n'ont pu rebondi de manière exceptionnelle depuis la journée «noire du 20 avril 2020», qui les a vus sombrer, que grâce à la baisse record de près de 10 millions de barils par jour décidée par l'Opep et ses alliés. Le président Tebboune reçoit Haitham Al Ghais Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haitham Al Ghais. L'audience s'est déroulée au siège de la présidence de la République, en présence du directeur de cabinet à la présidence de la République, Abdelaziz Khellaf et du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab.