«C'est un combat juste, noble et honorable mené par un peuple qui veut décider de son sort», a affirmé le président Ramaphosa qui a fait un parallèle entre la lutte sahraouie et celle de l'Afrique du Sud contre le régime d'apartheid. Le président de la République sahraouie, Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a salué, mardi à Pretoria, la position constante de l'Afrique du Sud envers le peuple sahraoui et sa cause juste. Lors d'un point de presse animé conjointement avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, à l'issue de leurs entretiens, le Président Ghali a affirmé que «la position honorable de l'Afrique du Sud envers la question sahraouie n'est pas nouvelle pour un peuple qui a combattu et lutté contre le colonialisme et la ségrégation raciale».»Nous avons subi tout comme l'Afrique du Sud la même souffrance et lutté contre le colonialisme. Nous poursuivrons notre combat jusqu'au parachèvement de la souveraineté nationale sur l'ensemble des territoires sahraouis», a-t-il avancé. Evoquant les derniers développement de la question sahraouie, Ghali a expliqué que le peuple sahraoui a été contraint et forcé de reprendre la lutte armée le 13 novembre 2020, suite à la violation par le Maroc du cessez-le-feu signé en 1991, après avoir tenté de s'en prendre à des civils et à annexer des territoires par la force.»Le peuple sahraoui s'est retrouvé, donc, contraint de se défendre par tous les moyens», a-t-il précisé, réitérant, à ce propos, la disposition du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu'à l'indépendance. Le Président sahraoui n'a pas manqué d'appeler les Nations Unies ainsi que l'Union africaine (UA) à assumer leur responsabilité envers la question sahraouie, les invitant, par la même occasion, à oeuvrer urgemment à mettre fin aux souffrances du peuple sahraoui dans les plus meilleurs délais.»Nous sommes inquiets du silence qui persiste dans le monde concernant la lutte pour l'autodétermination du peuple du Sahara occidental», a déclaré, de son côté, le Président sud-africain qui a fait part du soutien «inconditionnel» apporté par son pays à la République sahraouie.»C'est un combat juste, noble et honorable mené par un peuple qui veut décider de son sort», a affirmé Ramaphosa qui a fait un parallèle entre la lutte sahraouie et celle de l'Afrique du Sud contre le régime d'apartheid. Dans le cadre de sa visite d'Etat en Afrique du Sud, le président de la République sahraouie s'est entretenu mardi en tête-à-tête avec son homologue sud-africain, avant que les discussions soient élargies aux délégations des deux pays. Les deux parties ont évoqué les questions d'intérêt commun et les domaines de coopération, avant de passer en revue les vues des deux pays autour des différentes questions régionales et internationales. La visite du président sahraoui en Afrique du Sud, à l'invitation du président Cyril Ramaphosa, s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations fraternelles historiques entre les deux pays qui remontent à de longues années de lutte contre l'occupation et l'apartheid, elle permettra d'élargir les domaines de coopération et de les hisser à un niveau qualitatif conformément à la volonté commune des dirigeants et des peuples des deux pays. Le président de la République sahraouie est accompagné durant sa visite d'une délégation composée notamment le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, de la Coopération, Fatma Mehdi et des Affaires sociales et de la Promotion de la femme, Soueilma Beirouk, outre le Directeur de la sécurité et de la documentation, Sidi Ogal. Par ailleurs, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique en Angola, Hamdi Khalil Miyara a été reçu, mardi, par le secrétaire d'Etat aux relations extérieures chargé de la coopération internationale et des communautés angolaises, Domingos Custodio Vieira Lopes. Au cours de cette rencontre, «les deux parties ont évoqué les relations historiques liant les deux pays, la République sahraouie et l'Angola et les voies et moyens de les renforcer au mieux des intérêts des deux pays et peuples», indique l'Agence de presse sahraouie (SPS).