Le 31e Sommet arabe dont le coup d'envoi sera donné le 1er Novembre sera retentissant. L'édifice se met en place. C'est réglé comme du papier à musique. Chaque acteur s'attelle pour qu'il n'y ait aucune fausse note. C'est le cas du Conseil économique et social qui est entré en scène. De hauts responsables ont tenu, jeudi, une réunion préparatoire en prévision de cet événement qui s'annonce «historique». Lors de cette réunion, les participants ont examiné 24 clauses liées au renforcement de l'action arabe commune dans les domaines économique et social, a indiqué le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, lors d'une conférence de presse animée au terme des travaux de la réunion du Conseil économique et social au niveau ministériel en prévision du 31e Sommet arabe. Les clauses, outre la sécurité alimentaire, ont trait au développement agricole durable, à la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale), à la vision arabe de l'économie numérique, aux usages pacifiques de l'énergie atomique et à la coopération spatiale arabe, a révélé Kamel Rezig. Ont été également abordées la question des investissements dans les Etats arabes et les opportunités de coopération durable offertes dans ce domaine, ainsi que la problématique de l'économie informelle dans les Etats arabes. Le e-paiement, l'utilisation rationnelle de la mécanisation, le développement des techniques de gestion des terres, ainsi que l'amélioration des pâturages dans les Etats arabes sont les autres projets de décisions qui seront soumis aux travaux du Sommet arabe. Lors de la réunion, des résolutions de soutien et de solidarité avec plusieurs pays, dont la Somalie, le Yémen et la Palestine, ont été prises, selon le ministre. Ces dossiers ont été au centre de la réunion préparatoire du Cesa, a fait savoir la secrétaire générale adjointe et cheffe du département des affaires sociales du Conseil économique et social de la Ligue arabe, Haifa Abou Ghazaleh, soulignant que la réunion préparatoire a été marquée «par un haut esprit de solidarité arabe et une large convergence entre les délégations participantes». Cette solidarité qui doit s'exprimer sur le plan politique ne saurait être complète si elle ne se manifestait pas sur le plan économique social. C'est sur cet aspect que s'est focalisé le rendez-vous de jeudi. À ce sujet, Haifa Abou Ghazaleh a attiré l'attention sur l'importance de l'aspect social lors de la 31e session, en parallèle avec les questions politiques et économiques, rappelant les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur les pays arabes et comment l'aspect sanitaire a suscité un grand intérêt par les responsables arabes et la Ligue des pays arabes et sa quête pour apporter un soutien à de nombreux pays sur lesquels la pandémie a eu de graves répercussions. Qu'en est-il de l'Union arabe des douanes? Cinq études ont été effectuées pour faciliter et protéger la négociation sur les questions relevant de la commission de l'UDA, a fait savoir, la responsable jordanienne qui a fait état d'autres décisions en cours d'examen qui seront dévoilées au moment opportun. La réunion de jeudi a porté principalement sur la stratégie arabe pour la sécurité alimentaire. Un plan exécutif a été arrêté, à cet effet, et qui sera soumis au Conseil au niveau ministériel puis aux chefs d'Etat arabes lors du Sommet, a-t-elle souligné. Le Sommet arabe «Rassembleur», prévu les 1er et 2 Novembre, «est important, car intervenant après une interruption de plusieurs années en raison de la pandémie Covid-19», a conclu Haifa Abou Ghazaleh. La secrétaire générale adjointe et cheffe du département des affaires sociales du Conseil économique et social de la Ligue arabe a tenu à saluer l'importante coordination entre le SG de la Ligue arabe et l'Algérie pour l'organisation «exceptionnelle» de ce Sommet.