Le général d'armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'ANP a présidé, hier, l'ouverture des travaux du colloque intitulé: «L'information et la préservation de la mémoire...engagement et responsabilité pour la consolidation de la défense nationale.» L'évènement a été organisé par la direction de l'information et de la communication de l'état-major de l'Armée nationale populaire au Cercle national de l'armée, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, des commandants des Forces et de la Gendarmerie nationale, du commandant de la 1ère Région militaire, des chefs de départements, des directeurs et chefs de services centraux du ministère de la Défense nationale et de l'état-major de l'ANP, ainsi que de personnalités nationales et de responsables de structures et établissements de médias nationaux. Dans son intervention, Saïd Chanergiha a noté que «ce colloque coïncide avec les festivités commémoratives du 60e anniversaire du recouvrement de notre indépendance nationale, en ce mois de Novembre sacré, mois de la Glorieuse Révolution, qui a libéré le peuple algérien du joug du colonialisme barbare». Revenant sur plusieurs évènements ayant particulièrement marqué cette année qui touche à sa fin, le général d'armée a souligné qu'«inspiré par cette glorieuse histoire, à l'ère de l'Algérie nouvelle, dont les contours ont été tracés par le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, notre pays a marqué cette soixantième année d'indépendance par l'organisation d'un important défilé militaire. Tout comme il a remémoré la symbolique du lieu et de la date, en abritant à l'occasion, un grand événement arabe, à savoir les travaux du 31e Sommet de la Ligue arabe». Un Sommet «mémorable à plus d'un titre, aussi bien sur le plan de la représentativité que sur le plan des décisions historiques adoptées, reflétant ainsi notre attachement indéfectible à notre illustre histoire», a-t-il témoigné devant l'assistance. Le général d'armée a enchaîné par une mise en garde en affirmant que «notre pays en est parfaitement conscient et oeuvre à combattre cette pensée toxique et à annihiler son effet». Pour étayer ses propos, Saïd Chanegriha rappellera toute l'importance «majeure», accordée par le chef de l'Etat au dossier de la mémoire «en tant que pilier intrinsèque de l'édification de la nouvelle Algérie, notamment à l'aune des intentions malsaines ciblant la mémoire nationale de la Nation algérienne». Et de souligner que le chef de l'Etat « réitère, à chaque occasion, le devoir de la préserver et de lui accorder l'attention et l'intérêt qui lui sont dus, à l'image des efforts visant à rapatrier les dépouilles des chouhada des résistances populaires du Musée de l'Homme de Paris et les enterrer dans la terre pour laquelle ils sont tombés en martyrs», mais aussi à «institutionnaliser le 8 Mai de chaque année Journée nationale de la Mémoire» et décréter «une minute de silence commémorant les massacres du 17 octobre 1961», sans omettre le lancement de la «chaîne E-dhakira», tout en accordant un intérêt «particulier aux événements nationaux». Pour le général d'armée, «toutes ces actions reflètent la plus noble image de loyauté et de fidélité envers le sacrifice de millions de chouhada» et «témoignent de nos valeurs authentiques et de notre attachement à notre identité et notre illustre histoire». À noter qu'après l'annonce de l'ouverture officielle de ce colloque, plusieurs communications relatives, notamment au rôle de l'information nationale et les efforts de l'ANP dans l'ancrage des valeurs de la Mémoire nationale pour la consolidation de la Défense nationale, ont été prononcés.