L'année 2022 s'est achevée sur de retentissants succès pour l'Algérie. Avec notamment, l'organisation d'un sommet arabe historique qui a fait la part belle à la question palestinienne qu'elle continue à porter à bout de bras et surtout la réunification de toutes ses tendances. 2022 c'est aussi l'année qui a mis en exergue la robustesse, la résilience de l'économie nationale qui a tiré son épingle du jeu au beau milieu d'une crise énergétique mondiale inédite qui a permis au secteur pétro-gazier, «bras armé économique» du pays de» montrer toute l'étendue de son efficacité, de ses potentialités, de la place centrale qu'il occupe sur le marché international, depuis le début du conflit armé russo-ukrainien, de la crise énergétique mondiale pratiquement sans précédent qui en a découlé. Le pays s'est érigé en partenaire recherché, fiable de surcroît. Devenu par ricochet destination séduisante par les opportunités qu'il offre désormais sur le plan des investissements. Un statut assumé en parallèle de «victoires» tout aussi retentissantes qui attestent d'une diplomatie remarquable qui a permis de consolider sa présence au sein des plus importantes organisations internationales et régionales et instances continentales. Une consécration qui a été saluée par le SG de l'ONU. Antonio Guterres avait tenu à souligner «le rôle important et actif que l'Algérie a joué et continue de jouer au sein des Nations unies, notamment en assurant le leadership sur un nombre d'actions déployées par les Nations unies pour la prévention et le règlement des conflits internationaux», dans un message adressé au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Il n'en demeure pas moins qu'elle marque des points tout aussi importants sur d'autres plans. C'est le cas de la question des droits de l'homme. Dans ce cadre, l'Algérie a été brillamment élue en tant que membre du Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2025, en reconnaissance à son rôle de pays pivot dans sa région, soucieux de promouvoir les principes et valeurs des droits de l'homme dans le monde. Il faut rappeler, en effet, que les Etats intervenant lors de l'examen du 4e rapport sur la situation des droits de l'homme en Algérie, dans le cadre de l'examen périodique universel (EPU), présenté à Genève, avaient salué les efforts de l'Algérie dans la promotion des droits fondamentaux et des libertés publiques. Le quatrième rapport de l'Algérie au titre de l'examen périodique universel (EPU) avait été présenté par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabbi lors de la session du Groupe de travail intergouvernemental du Conseil des droits de l'homme, tenue le 11 novembre 2022 à Genève. Les succès se sont enchaînés. L'ambassadeur Larbi Djacta a été, lui aussi, brillamment réélu à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) de l'ONU contre le candidat du Maroc, El Hassane Zahid, en obtenant un score de 121points contre 64 pour le candidat marocain. L'Algérie, a été élue par acclamations, et pour un mandat de quatre ans à compter du 1er janvier 2023, au Comité chargé des organisations non gouvernementales et à la Commission de la Science et de la Technique au Service du développement de l'Ecosoc de l'ONU. Sa représentante permanente auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (Oiac), Salima Abdelhak, a remporté le siège de vice-présidente de la 27e session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (Ciac) qui s'est déroulée à La Haye du 28 novembre au 2 décembre 2022. L'Algérie a été élue, en 2022, membre du Conseil d'administration de l'Union internationale des télécommunications. Au niveau continental et régional, et sur proposition du président de la République, le candidat de l'Algérie le docteur Cherif Rahmani a été élu à l'unanimité en qualité de membre du Panel des éminentes personnalités du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (Maep)... En plus d'être omniprésente au sein d'institutions onusiennes de premier plan, elle frappe aux portes des Brics et du Conseil de sécurité. L'obtention d'un mandat au Conseil de sécurité «constituera une occasion renouvelée pour l'Algérie de réaffirmer ses principes et de partager sa vision concernant les questions figurant à l'ordre du jour du Conseil de sécurité en matière de paix et de sécurité internationales» a souligné le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra. L'apothéose!