Les Canaris sont fin prêts pour entamer une seconde manche de la course au maintien malgré le report de trois journées d'affilée. Une décision qui pourrait avoir un impact négatif sur la concentration des joueurs. Bon gré, mal gré, les camarades de Smajlajik doivent descendre dans l'arène avec comme seul leitmotiv, s'éloigner de la zone rouge de la relégation. L'objectif est accessible mais difficile au vu de la configuration actuelle. Avec un effectif renforcé, mais pas comme la direction aurait voulu, Hamdi n'a pas eu d'autre choix que de composer son groupe de choc avec les joueurs à sa disposition. Un groupe de choc que coach Hamdi a déjà ficelé lors du stage de préparation effectué dans la ville turque d'Antalia. Déçu de l'issue des démarches de recrutement de grands joueurs, ce dernier a mis ce séjour à profit pour décortiquer les points forts et les points faibles de ses joueurs pour former un groupe de choc. Ces joueurs ont la tâche difficile de jouer le maintien en Ligue 1 en attendant des jours meilleurs. L'enjeu est de taille car il engage tout le monde sur la même barque. Soucieux de sa réputation, Miloud Hamdi n'accepterait aucunement l'éventualité d'être à la tête d'un grand club qui coule. Pareil pour les joueurs qui marqueront l'histoire par leur présence dans un club comme la JSK qui se retrouverait en deuxième division. L'éventualité fâcheuse ruinera l'avenir de tout le groupe car les joueurs porteront à jamais la réputation de l'équipe qui a «coulé la JSK». La direction, elle, a la lourde mission d'assurer les conditions nécessaires pour le maintien car au cas contraire, elle devra faire face à la colère des supporters. Un lourd fardeau qui pèse sur les épaules de Yazid Iarichane qui se trouve contraint de chercher les solutions dans un climat délétère car les supporters risquent de devenir plus turbulents si les premières rencontres venaient à se solder par de mauvais résultats. Ce n'est d'ailleurs pas ce que souhaitent les amoureux du club qui voient avec optimisme cette seconde phase du championnat. Après avoir réglé le problème de l'absence d'un grand sponsor avec la venue de l'opérateur Mobilis, la direction est attendue à présent dans la recherche urgente de solutions aux salaires des joueurs qui s'impatientent. D'ailleurs, l'on a vu cette semaine tout un feuilleton avec l'expulsion du joueur cadre Juba Okaci qui a boycotté les séances d'entraînement pour réclamer ses salaires. Le problème doit trouver une solution urgente avant de se propager et de s'imposer comme un obstacle à la concentration des joueurs. Ces derniers doivent être mis dans des conditions favorables pour fournir des efforts. Les objectifs sont si importants que les solutions sont vitales. L'équipe devra assurer le maintien en Ligue 1 et sera également sur la scène internationale avec la poursuite de son aventure africaine dans la Ligue des C.