Les Canaris confirment, jour après jour, leur descente dans l'abîme. Cette fois-ci, c'est face au leader, le CR Belouizdad, qu'ils perdent lamentablement sur leur terrain à Tizi Ouzou (1-2). Deux buts encaissés dans leurs bases et trois précieux points qui s'envolent. Cette deuxième successive défaite marque cependant un tournant décisif, le danger de la relégation est désormais bel et bien visible à l'oeil nu. Il ne faut plus être un grand analyste de la balle ronde pour voir la suite des choses. La JSK s'installe désormais dans la lamentable position d'avant-dernier qui montre la voie vers la Ligue 2. Toutefois, face au danger, il n'y a pas lieu de baisser les bras. Il y a encore une grande marge de manoeuvre pour Hamdi afin de sortir le club de cette situation. En effet, la saison n'est qu'à sa première moitié. Le premier mercato prend fin mais il reste encore une deuxième phase qu'il faudra bien discuter. Mais, selon toute vraisemblance, ce n'est pas avec un effectif pareil que l'éventualité est possible. On a vu durant cette première phase, une équipe physiquement incapable de jouer 90 minutes. Sansparler du volet technique, les joueurs n'ont pas la condition physique nécessaire pour, non pas aller chercher des victoires, mais seulement garder les filets propres sur leur terrain. Ce qui rend la tâche de coach Hamdi très difficile d'autant plus qu'il ne connaît pas encore les joueurs pour faire les choix nécessaires sur une équipe-type. En fait, le danger de la relégation cache un danger plus grand. Si le maintien peut être négocié sur le terrain grâce à un travail tactique de l'entraîneur même avec ce même groupe, il n'en sera pas de même pour la compétition africaine, la Ligue des Champions. Les Canaris risquent de détruire l'image et la gloire de la JSK face aux grandes équipes qui sont dans leur groupe. Cette équipe qui ne parvient pas à jouer avec de modestes clubs du Championnat national pourrait enregistrer des défaites record en buts encaissés. Ce qui détruira le prestige de la JSK et également l'image de tout le football algérien. De son côté, la direction du club garde le silence sans communiquer depuis deux semaines. Le président Iarichane doit s'adresser aux supporters pour les rassurer. L'intervalle hivernale est une occasion propice pour effectuer des changements dans l'effectif en ramenant un ou deux très bons attaquants d'autant plus que les financements sont, désormais assurés par le plus important sponsor, Mobilis. Cet intermède doit impérativement servir à opérer un nouveau décollage car si les choses venaient à rester sur la même lancée, les conséquences seraient graves pour le club. Il y a urgence d'agir tant que les supporters ne voient pas sérieusement l'éventualité de la relégation comme une réalité. Enfin, en attendant le déclic espéré, les Canaris continuent de broyer du noir. Harrag et Mansouri libérés La direction de la JS Kabylie (Ligue 1 de football) a annoncé, hier, la résiliation de contrat à l'amiable avec les deux milieux de terrain, Chemseddine Harrag et Zakaria Mansouri. Le communiqué publié sur la page officielle facebook du club de Djurdjura a indiqué également que «la liste des libérés reste ouverte». La situation des Canaris s'est aggravée à l'issue de la 15e journée du championnat de ligue 1, suite à la défaite concédée samedi à Tizi Ouzou face au CR Belouizdad (2-1), détenteur du titre honorifique de champion d'hiver. L'équipe reste scotchée à l'avant-dernière place avec seulement 12 points au compteur.