Les judokas algériens ont connu des fortunes diverses dans les deux grands tournois internationaux auxquels ils ont participé dernièrement, avec le titre arabe pour certains au Qatar et des classements moins reluisants dans le Grand Slam de Tachkent pour d'autres. Au Championnat arabe disputé vendredi et samedi à Doha, l'équipe algérienne s'est illustrée en décrochant la première place du classement général (messieurs et dames), avec une moisson de 15 médailles (6 or, 3 argent, 6 bronze). Grands favoris en terre qatarie, les Verts ont confirmé leur suprématie en glanant six médailles d'or grâce à Houd Zourdani (-73 kg), Mehdi Lili (+100 kg), Faïza Aïssahine (-52 kg), Souad Belekhal (-70 kg), Louiza Ichallal (-78 kg) et Narimene Gueraoua (+78 kg), alors que celles en argent sont revenues à Bilal Yakoubi (-60 kg), Houaria Kadour (-48 kg) et Zina Bouakache (-57 kg). Les moins chanceux se sont contentés du bronze à l'image de Dounia Rezoug (-63 kg), Rachid Cherrad (-66 kg), Djamel Souillah (-81 kg), Oussama Kabri (-90 kg), Réda Lamri (-100 kg) et Sofiane Belekra (+100 kg). Les épreuves de cette échéance entrent dans le cadre de la préparation des Mondiaux 2023 de la discipline (7-14 mai) dans la capitale qatarie, rappelle-t-on. Si les participants au Championnat arabe ont marqué de leur empreinte leur passage à Doha, leurs compatriotes en Ouzbékistan (3 au 5 mars), n'ont pas connu le même succès au Grand Slam de Tachkent. Sur les quatre Algériens engagés, seul Dris Messaoud (-73 kg) a pu atteindre les quarts de finale. Ses compatriotes Wail Ezzine (-66 kg), Belkadi Amina (-63 kg) et Sonia Assela ont quitté prématurément la compétition aux deuxième et troisième tours.