«Une bonne préparation a été effectuée pour mettre en oeuvre la feuille de route de développement de l'hydrogène et réunir toutes les conditions nécessaires à la création d'un environnement écologique et économique attractif à même de développer cette filière, placée parmi les priorités du gouvernement», a précisé le ministre de l'Energie et des Mines Mohamed Arkab, en marge d'un atelier de présentation et de promotion de la stratégie nationale de développement de l'hydrogène. Arkab a rappelé les formidables capacités dont dispose l'Algérie en la matière et qui lui permettent de jouer un rôle de premier plan sur le marché mondial de l'hydrogène vert. Se référant aux orientations du président de la République, Arkab a cité notamment, l'établissement d'une feuille de route pour la mise en oeuvre de la stratégie nationale de développement de l'hydrogène, à travers la préparation d'un écosystème propice au développement de cette filière, considérant que la première étape consistait à «promouvoir cette stratégie conformément au plan d'action adopté». Selon Arkab, cette stratégie servira de référence pour les acteurs nationaux et internationaux, car elle leur donne une image précise et prospective sur les procédures et les mesures qui seront prises par les pouvoirs publics pour développer le secteur de l'hydrogène en Algérie. Préconisant d'opter pour des solutions audacieuses et innovantes, Arkab a appelé à faire face à nombre de défis. Il a recommandé de trouver des solutions idoines, en particulier celles relatives à la maîtrise industrielle et technologique au moindre coût dans toutes les chaînes de valeur, et à oeuvrer pour la sécurisation d'un marché pour les projets futurs, notamment pour ceux destinés à l'exportation. Parmi les solutions possibles qu'il a évoquées figure l'établissement de partenariats stratégiques à long terme avec des partenaires intéressés par le positionnement sur le marché mondial de cette filière, en relevant le défi du financement et en réunissant les conditions favorables au succès de tout projet. Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a, pour sa part, affirmé que le gouvernement a fait du développement de l'hydrogène «une priorité et un objectif stratégique à la lumière de la nouvelle politique économique», mettant en avant les différents atouts de l'Algérie, notamment l'énergie solaire, outre les avantages octroyés par la loi sur l'investissement pour faciliter l'acte d'investissement et établir des partenariats et des projets de coopération avec les partenaires étrangers. La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb a, de son côté, fait savoir que «la feuille de route adoptée définit les grandes lignes pour développer la filière de l'hydrogène et permettre à l'Algérie de devenir un acteur incontournable en matière d'énergie». «L'hydrogène vert constitue une opportunité pour contribuer au développement et s'orienter vers une économie verte», a-t-elle ajouté, soulignant la volonté de l'Algérie d'accélérer sa transition énergétique, notamment dans un contexte de défi énergétique mondial lié aux changements climatiques. Le commissaire aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique (Cerefe), Noureddine Yassaâ, a enfin estimé que la filière de l'hydrogène, notamment l'hydrogène vert, «permettra d'insuffler une célérité à la réalisation des projets des énergies renouvelables et diversifier les sources d'énergie dans une stratégie bien définie, et ce pour une transition énergétique fluide et progressive.