Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf s'est entretenu avec la Vice-Secrétaire générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Amina Mohammed et la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques à l'ONU, Rosemary DiCarlo, et ce dans le cadre de sa visite de travail au siège de l'ONU à New York, chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, indique, aujourd'hui, un communiqué du ministère. Attaf a passé en revue lors de sa rencontre avec Amina Mohammed, « les relations de coopération entre l'Algérie et l'ONU dans les domaines liés à la mise en œuvre du plan de développement durable de 2030, adopté comme cadre général pour l'orientation de l'action de développement aux niveaux national et international », précise le communiqué. Les deux parties ont évoqué notamment « les perspectives de renforcement du soutien international au profit du continent africain en vue d'appuyer ses efforts visant à réaliser la croissance et la prospérité commune dans le contexte de la relance des grands projets continentaux à l'image de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ». Attaf a saisi cette occasion pour présenter les démarches initiées par l'Algérie sous la conduite du Président Tebboune « en vue de soutenir la stabilité sécuritaire du continent africain et encourager sa croissance économique à travers les différents projets de développement économique dont le financement et la concrétisation sont supervisés par l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement dans plusieurs pays africains frères », a-t-on relevé de même source. Le ministre des Affaires étrangères a également tenu une réunion de travail avec la Secrétaire générale adjointe aux affaires politique, Rosemary DiCarlo, avec qui il a passé en revue plusieurs dossiers politiques constituant « les principaux axes de la coopération entre l'Algérie et l'ONU en vue de la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région et tout le continent », ajoute-t-on de même source. Les deux parties ont également évoqué les développements des crises au Mali, en Libye et au Soudan, outre les défis sécuritaires grandissants dans la région sahélo-saharienne. Elles ont abordé, en outre, les perspectives de relance du processus politique au Sahara occidental et des négociations directes entre les deux parties du conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, et ce, dans le souci de parvenir à une solution juste et durable garantissant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination. Enfin, les deux parties ont convenu de poursuivre le dialogue et l'échange d'informations et d'analyses de manière régulière, en sus de la coordination et du renforcement des efforts, notamment dans la perspective de l'adhésion de l'Algérie au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025.