Il y a franchement des situations dans les salles d'audience de tout le pays, qui font que l'ordre perd de sa superbe lorsque des énergumènes, se sachant perdus et irrécupérables, mettent les audiences sens dessus-dessous, durant tout le temps que met le service d'ordre, alerté quelquefois un peu en retard, à remettre en selle, le cours de l'audience. C'est ainsi que jeudi dernier, alors que la présidente de la section, pénale du tribunal, interrogeait péniblement, un jeune inculpé de détention et commercialisation de came, dur à la détente, impoli par-dessus le marché, deux flics baraqués, de la bâtisse, montrèrent le bout du nez, bruyamment, au box des accusés, ménageant légèrement un détenu quinquagénaire, qui, visiblement, ne voulait pas entrer au box, sans avoir un mot en direction du pupitre du parquetier, qui semblait être une vieille connaissance de l'inculpé. Vous ne pouvez imaginer l'énorme et dévastatrice, perte de temps, que récusent tous les magistrats pressés de liquider une audience où les inculpés se marchent sur les orteils. L'attitude du 1er nommé, n'avait rien de bon, à attendre du second bonhomme, nous nommons Abderrazak. F. Un récalcitrant gus qui regarda méchamment, bien de face le procureur, et cracha des mots et expressions si sales et indignes de cet espace, et donc, que la morale interdit de reprendre. L'énergique intervention des deux agents de police, ne put venir à bout de ce véritable intraitable trouble-fête. Pis encore! Le malheureux individu s'en prit alors à présent, aux flics, et au greffier venu donner un coup de main aux représentants de l'ordre, qui ne pouvaient agir autrement que ce qu'on leur avait appris, à l'école de police, pour calmer un forcené, car c'en était vraiment un, et un gros morceau! Peu à peu, on fit évacuer le gus en pleine furie, alors que le parquetier avait quitté précipitamment la salle d'audiences,pour préparer l'audience spéciale, prévue par la loi, celle qui prévoit les «tapes» sur les phalanges, sur tout coupable de trouble à l'ordre, de l'audience. Ce procès n'avait rien à voir, avec celui qui a vu le forcené quitter la prison, très tôt, durant la matinée du jeudi, pour être jugé, pour un grave délit, en l'occurrence,celui d' attentat à la pudeur.