Dans l'optique d'activer de réels leviers économiques et sociaux, le Conseil supérieur de la jeunesse affine ses actions et concentre ses efforts sur la concrétisation de ses missions, notamment l' implication des jeunes dans les grands axes du développement. À ce titre, le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui a mis en avant, la nécessité d' «investir dans les compétences des jeunes pour leur permettre de contribuer à la construction du pays, dans le cadre de la nouvelle dynamique basée sur la démocratie participative, traduite par la création du Conseil supérieur de la jeunesse». Il faut dire que depuis sa création, cette institution incarne avec force les nouvelles dispositions des pouvoirs publics à conférer un statut nouveau pour la jeunesse algérienne à travers des ouvertures politiques et sociales inédites. L'objectif étant de hisser cette frange de la société au rang d'acteur à part entière dans la concrétisation des programmes de développement économique et social. Une orientation qui se traduit sur le terrain à travers une évolution soutenu des jeunes sur la scène politique, à l'image de leur émergence lors des élections législatives, et notamment leur ancrage dans les actions de la société civile. À cela s'ajoute une batterie de mesures d'aides et d'accompagnement dans le milieu de l'entrepreneuriat et de l'investissement, mise en place dans l'objectif de canaliser cette force, pour l'intégrer en tant qu'élément central des réformes engagées. Il y a lieu de convenir que les dispositifs d'aide et de soutien aux jeunes investisseurs, associées aux renforcements juridiques, et aux facilitations d'accès aux mécanismes de création et de développement d'entreprise, ont largement contribué à éradiquer les obstacles et les freins, hérités des anciennes gouvernances. À ce titre, Hidaoui n'a pas manqué de préciser que «le CSJ s'emploie à l'adoption des idées innovantes des jeunes, considérées comme un moteur du développement de l'économie nationale». On ne peut plus claire, la nouvelle politique économique, mise sur la réhabilitation de la confiance entre les jeunes opérateurs économiques et les institutions de l'Etat, pour asseoir des bases de développement et de croissance, à la hauteur des défis et des opportunités de l'heure. Autrement dit, si les jeunes promoteurs avaient besoin du soutien et de l'accompagnement des pouvoirs publics pour réaliser leurs projets, il n'en demeure pas moins que la relance économique nécessite la valorisation des compétences, pour atteindre ses objectifs. D'où l'importance des axes qui ont été développés dans ce sens, durant ces dernières années, tels que la restructuration des différents dispositifs d'aides et leur adaptation à la nouvelle politique, le renforcement du statut de l'auto-entrepreneur, ou la possibilité donné aux étudiants en fin de cursus universitaires, de lancer leurs projets. C'est dans cet ordre d'idées que Hidaoui est revenu sur l'importance de «l'accompagnement des jeunes porteurs de projets innovants et la promotion de l'esprit entrepreneurial en milieu des jeunes. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a offert à cette frange de la société une opportunité inouïe incarnée dans l'adhésion au CSJ qui représente «un trait-d'union» entre les pouvoirs publics et les jeunes.