Confirmant son engagement à porter à bras le corps la nouvelle politique du développement économique, le secteur de l'énergie renforce ses actions de partenariats et d'échanges avec les investisseurs étrangers, notamment dans le domaine de l'exploitation minière. À ce titre, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab a reçu, dimanche à Alger, une délégation du groupe malaisien «Lion», conduite par le P-DG du Groupe, Tan Sri Datuk Seri Utama William Cheng, avec lequel il a passé en revue «les opportunités d'investissement, notamment en matière d'exploitation des ressources minières, à l'instar de l'aluminium et les minerais de fer pour l'exploitation industrielle», indique un communiqué du ministère. Il faut dire que ce genre de partenariat intervient dans une phase de la relance économique, où les nouvelles dispositions de lois sur l'investissement, les mesures de facilitations, et l'amélioration indiscutable du climat des affaires, se présentent comme des accélérateurs inédits. Une nouvelle position de l'Algérie qui découle de l'activation de leviers économiques de taille, tels que la relance des mégaprojets à l'image de l'exploitation de la mine de Ghar Djebilet. C'est dans cette nouvelle configuration que se profile l'importance des opportunités à saisir et à développer dans l'optique d'optimiser les résultats à long et moyen terme. Il y a lieu de convenir que dans ce domaine, la Malaisie présente des atouts économiques considérables. Passant de pays en voie de développement au statut de pays développé en l'espace de 25 ans, la Malaisie s'est frayé un chemin parmi les plus grandes puissances économiques. Leader mondial dans la production des composants électronique, la Malaisie renferme de grands potentiels en matière d'innovation, et de développement des industries lourdes, telles que l'industrie automobile. C'est dire la multitude des domaines susceptibles d'aboutir à des partenariats stratégiques, en dehors de celui de l'exploitation minière. C'est précisément à ce niveau que réside toute l'importance de ce déploiement qui met en avant les capacités de l'Algérie à se hisser au rang de partenaire stratégique. Une position qui découle des grands changements opérés durant ces dernières années en matière de déverrouillage juridique, de réorganisation de la scène économique, et notamment d'ouverture sur les marchés étrangers. C'est dans cette optique que le Groupe malaisien a affiché «sa volonté d'explorer les opportunités d'investissement et de réalisation de projets industriels dans le domaine de l'industrie de l'aluminium et l'industrie sidérurgique en Algérie». Des domaines qui représentent, aujourd'hui, une priorité absolue pour l'Algérie, et qui mettent le secteur de l'énergie devant le défi de concrétiser le Plan d'action du gouvernement. Ce dernier s'articule autour de l'urgence de diversifier l'économie nationale, en mettant l'exploitation des richesses minières en locomotive de cette politique. Cela étant, il va sans dire que sur cet élan, le partenariat avec la Malaisie est appelé à s'étendre à des domaines d'activité multiples, tels que les nouvelles technologies, la numérisation, et l'innovation. C'est dans cet ordre d'idées que les deux parties ont passé en revue les opportunités de coopération et de partenariat dans de nombreux domaines d'intérêt commun, notamment dans «le cadre de la stratégie du Groupe malaisien visant à réaliser des projets industriels structurants en Algérie», conclut le communiqué du ministère de l'Energie et des Mines.