Poursuivant les actions de déploiement vers les marchés étrangers, notamment africains, le secteur du commerce multiplie les échanges et les rencontres dans le cadre d'une approche visant à tisser une toile de coopération stratégique. À ce titre, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a examiné, hier dans la capitale ougandaise Kampala, avec le ministre ougandais du Commerce, de l'Industrie et des Coopératives, Francis Mwebesa, «la coopération économique et commerciale entre l'Algérie et l'Ouganda, passant en revue les secteurs les plus importants dans lesquels les deux pays pourraient investir»,a indiqué le ministère dans un communiqué. Forte d'une présence remarquable ces dernières années sur les marchés africains, les échanges commerciaux ont porté l'activité du commerce extérieur à un niveau supérieur, et sont en phase de connaître un essor plus important. Résultats des nouvelles politiques économiques, cette force de déploiement exprime sans ambiguïté les effets des nouvelles dispositions d'investissement, et les mesures de facilitations, qui permettent aujourd'hui aux operateurs économiques de développer leurs activités avec des arguments économiques plus efficients. Dans le sillage de cette évolution, l'importance réside dans la confirmation de cet élan, à travers l'impératif de saisir toutes les opportunités susceptibles de générer des répercussions positives sur l'économie nationale. Dans cette optique, Zitouni a relevé «l'importance de renforcer et de développer les opportunités de coopération entre les deux pays, dans le cadre d'un partenariat stratégique selon le principe gagnant-gagnant, précisant que «l'Algérie est à même de répondre aux besoins du marché ougandais en termes de matériaux de construction, de denrées alimentaires, de produits pharmaceutiques et de plusieurs autres produits». Un engagement qui reflète la détermination du secteur à contribuer dans la concrétisation des réformes dédiées à la relance économique, à travers la valorisation des résultats enregistrés, et à travers le renforcement des échanges. L'Ouganda étant une économie basée essentiellement sur le secteur agricole, notamment la production du café, les échanges entre les deux pays sont appelés à approfondir les voies de diversification des sources d'approvisionnement pour les deux économies. Dans cet ordre d'idées, le ministre a tenu à souligner que les opportunités demeurent prometteuses pour les deux parties mettant en avant «la disponibilité de l'Algérie à importer de l'Ouganda des produits tels que le café, la viande rouge ou encore la poudre de lait, vu leurs prix compétitifs». Il faut dire qu'au-delà de l'importance du renforcement des relations et des échanges entre les deux pays, le défi ultime reste celui du développement économique intra africain. Un objectif qui met en action tous les acteurs de la région, dans l'optique de constituer un front économique africain d'envergure, à même de contribuer à un positionnement plus fort de l'économie africaine sur la scène internationale. C'est dans ces termes que Zitouni a souligné que «ces relations représentent un axe extrêmement important dans l'appui à la coopération économique et dans la concrétisation du développement durable dans le continent africain». Une approche que le ministre ougandais du Commerce, a tenu à placer dans le contexte d'une vision stratégique, précisant que «la visite de M. Zitouni à Kampala reflète les liens étroits entre les deux pays, d'autant plus que c'est une étape importante, en vue de consolider la coopération de part et d'autre dans différents domaines».