Les Mouloudéens d'Alger ont montré des signes de lassitude devant une formation béjaouie qui étonne de plus en plus. Une chose est sûre, le doyen n'est pas encore au point. Il s'est fait piéger, comme un bleu, face à une formation bédjaouie, qui, en dépit de ses atouts offensifs, est venue à Chéraga pour le nul. La recette du coach Gomes, était simple: mettre en place une barrière défensive, avec les 9/10 de l'effectif dans un terrain aux dimensions réduites, faire surveiller de près Badache et Younès, en leur laissant aucun espace, et laisser venir l'adversaire. Et lorsque ce dernier n'est pas inspiré pour trouver des solutions à même de les faire approcher de l'imposant Bezziour, le résultat est alors garanti. Un match à huis clos signifie qu'il doit se dérouler sans la présence du public. C'était la sanction qui frappait ce match MCA-JSMB. Selon les règlements généraux du football, dans une telle circonstance, en dehors des deux équipes, chaque club a le droit de faire entrer cinq dirigeants. Sont également autorisés à pénétrer dans l'enceinte du stade, les journalistes munis d'un ordre de mission. Ce n'est pas tellement ce que nous avons vu à Chéraga où une centaine de spectateurs était parvenue à entrer alors que les journalistes ont dû subir les affres de l'humiliation pour avoir ce droit. Notre collaborateur a même reçu un coup de matraque sur la tête de la part d'un agent du service d'ordre lui occasionnant une belle bosse. Quant à l'arbitre et au délégué du match, ils sont à blâmer, car foulant au pied la réglementation. Ils n'auraient jamais dû ordonner de démarrer ce match en présence d'une telle foule de pistonnés.