L'ouverture de la session parlementaire ordinaire de l'exercice 2023-2024 a été nuancéee par une démarche foncièrement politique qui renseigne sur l'acuité que représentent les enjeux auxquels fait face l'Algérie au plan national, régional et international. Brahim Boughali,président de la chambre basse, a ouvert la session parlementaire ordinaire en rappelant les efforts déployés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune pour relancer l'économie nationale et entamer une véritable renaissance dans tous les domaines. Dans ce sens, Brahim Boughali a souligné le fait que «loin de l'excès de zèle et exagération, il faut dire d'une manière objective que l'Algérie a pu mobiliser les facteurs de la relance et le parachèvement de la renaissance dans le cadre des institutions constitutionnelles, en assumant son rôle avec souveraineté et liberté de décision et de choix», a-t-il signalé. Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) a rappelé devant les présents à la plénière que «l'Algérie est maître de ses décisions et souveraine dans ses choix», a-t-il souligné. Le discours qui a été développé par le président de la chambre basse, Brahim Boughali, a été dominé surtout par le volet politique qui retrace les enjeux de la conjoncture géostratégique au niveau régional et international. À ce propos, Boughali a indiqué que «l'Algérie fait face à des enjeux régionaux et internationaux qui exigent d'elle plus de vigilance et de prudence». Mais ce contexte particulier dans lequel se trouve l'Algérie et le monde en général, permet au pays, selon le président de l'APN, d' «agir sans pressions ni dépendance par rapport aux puissances mondiales», et d'ajouter que rares sont les pays qui se trouvent dans la posture de l'Algérie qui ne subit aucune influence ni diktat», a précisé Brahim Boughali, président de l'APN. La dette est l'un des moyens de chantage et de diktat que les puissances internationales utilisent dans la perspective de mettre à genoux un pays souverain et le réduire à une entité inféodée à la volonté des autres forces politiques étrangères, a encore déclaré Brahim Boughali lors de l'ouverture de la session parlementaire ordinaire. C'est dire que le déploiement de l'Algérie dans la sphère régionale et internationale est opportun. Le président de l'APN a ainsi salué «l'initiative lancée par le président de la République concernant le Niger, laquelle participe de la doctrine immuable de l'Algérie». Boughali a rappelé que cette doctrine repose sur «la recherche des solutions pacifiques par la voie du dialogue et la réunion des conditions d'une entente nationale interne dans les pays, loin des ingérences et des pressions étrangères». Ce qu'entreprend la diplomatie algérienne. amène le chef de l'institution législative a saluer «toutes les initiatives visant à rétablir la sécurité et la paix dans les pays voisins et à travers le monde», a affirmé Brahim Boughali. Le président de l'APN met cette dynamique à l'extérieur, sur le compte de «la conscience politique (qui) a atteint un niveau qui se reflète positivement sur le rôle de l'Algérie dans les fora internationaux». Et c'est également cette stabilité à l'interne et la cohésion entre le peuple et son élite qui permettent à l'Algérie de s'ériger «en Etat pivot et influent aux niveaux régional et international, à la lumière de la stratégie des grands équilibres dans le monde», a- t-il soutenu, précisant que l'Algérie s'est affirmée par ses positions constantes, qui lui ont valu d'être considérée comme étant «un partenaire fiable au sein des différentes instances et organisations, et dans ses relations bilatérales». Et d'ajouter que «l'Algérie est aujourd'hui souveraine dans sa décision et libre dans ses choix, n'étant guidée que par ses intérêts supérieurs, ce qui n'est pas à la portée de beaucoup de pays en raison des allégeances, des diktats, de l'endettement et de la situation intérieure».