Mettant en avant l'importance du rôle de l'activité parlementaire dans le suivi de la concrétisation du Plan d'action du gouvernement, des jeunes parlementaires ont mis en exergue, lors des travaux de la 9e Conférence mondiale, tenue à Hanoï (Vietnam), du 15 au 17 septembre, «les efforts de l'Etat algérien pour la concrétisation de la transition numérique et la promotion de projets innovants et de start-up en misant sur les technologies de l'information et de la communication», selon le communiqué du Conseil de la nation. Cheval de bataille de la relance économique, la transition numérique entre dans une phase cruciale, à travers des actions concrètes telles que le projet de loi sur la numérisation, ou la création en 2020 du ministère de l'Economie de la connaissance et des Start-up. Des réalisations qui permettent aujourd'hui au secteur de jouir de plus de 100 incubateurs dédiés à l'investissement, constituant une base incontournable pour maintenir cette dynamique. Toute l'importance de ces avancées réside dans le renforcement des capacités de l'économie nationale n matière de création de richesse et d'emploi, mais également dans l'aboutissement à des mécanismes de développement et de croissance, essentiellement portés par la performance et la compétence. C'est dans cette optique que la transition numérique représente un gage de confiance et d'efficacité pour l'économie nationale, notamment dans le développement des échanges commerciaux, et dans la conclusion de partenariats. D'où l'importance du rôle du parlementaire dans l'évaluation des avancées et de leurs impacts sur l'économie nationale. C'et dans ce sens, que les jeunes parlementaires sont revenus sur les étapes importantes traversées dans le cadre de la transition numérique, expliquant qu' «Une telle démarche a également exigé la consécration de la gestion électronique, à travers le lancement de portails et de plates-formes électroniques au sein des administrations publiques, ainsi que la plateforme numérique de l'investisseur, lancée en octobre 2022, considéré comme un autre projet phare venu renforcer le secteur économique, élevé cette année au rang de priorité nationale». Un travail colossal effectué en un temps record, pour permettre aux ambitions économiques adoptées par l'Etat de connaître un rythme de réalisation à hauteur des décisions prises et des mesures mises en place pour mettre en oeuvre une ouverture stratégique en matière d'investissement. Cette dernière s'est particulièrement articulée autour de la création de pôles opérationnels de l'économie de la connaissance, dans le but d'améliorer les arguments de l'économie nationale. À ce titre, il va sans dire que les premiers résultats de cette approche s'inscrivent en tant qu'amorces incontournables vers une économie productive où la numérisation en serait l'ossature C'est dans cette optique que les membres de la délégation parlementaire algérienne ont affirmé que «le dossier des start-up constitue une priorité et un choix stratégique important dans le cadre des efforts de l'Etat algérien visant à promouvoir les projets innovants, au vu de leur rôle majeur dans l'accroissement de la capacité de production, l'encouragement de la compétitivité et l'augmentation des exportations algériennes hors hydrocarbures grâce aux décisions et mesures ayant permis de conforter l'écosystème local».