Le Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d'association, Clement Nyaletsossi Voule, a été reçu par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi. Cette rencontre répond à une tradition qui s'est installée entre l'Algérie et les instances onusiennes dans le cadre de la coordination dans des affaires et des thèmes relatifs au renforcement des échanges sur le plan juridique et l'amélioration de la qualité de ladite coordination entre l'Algérie et les Nations unies. À ce propos, le communiqué du ministère de la Justice, garde des sSceaux, a souligné que «l'audience a permis de «passer en revue les réformes constitutionnelles et législatives opérées par l'Algérie à l'effet de protéger et de promouvoir les droits et libertés collectifs et individuels», lit-on dans ledit document Ainsi, la question juridique était à la tête des échanges entre le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifiquue et d'association, Clement Nyaletsossi Voule et la partie algérienne, représentée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi. Un autre volet a été abordé entre les deux parties, à savoir la coopération du pays avec les organisations régionales et internationales sur les droits de l'homme. Dans ce sens, le ministère de tutelle a souligné que «les échanges se sont focalisés sur les champs de coopération entre l'Algérie et les organisations internationales et régionales activant dans le domaine des droits de l'homme», mentionne-t-on.Dans le cadre de sa mission, le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d'association, Clement Nyaletsossi Voule, a été également reçu par le ministre de la Communication, Mohamed Laagab. Le nouveau ministre de la Communication a profité de cette rencontre pour expliquer et présenter la situation de la presse dans le pays et la nouvelle loi organique sur l'information.Dans ce sens, Mohamed Laagab a donné «un aperçu clair et exhaustif sur la stratégie mise en place au profit du secteur, dans le cadre de la présentation des articles de la nouvelle loi relative à l'Information et des garanties qu'elle offre», précise-t-on. Dans le même genre de contraintes éventuelles évoquées par le rapporteur special des Nations unies, le ministre de la Communication a précisé et souligné que «les lois algériennes relatives à la presse ne prévoient pas de peines privatives de liberté et que les peines sont minimes et ne concernent nullement la liberté d'expression, mais plutôt les modes de gestion», et d'ajouter «La nouvelle loi sur l'Information fait obligation aux établissements médiatiques à l'effet d'assurer une formation continue aux journalistes et leur offrir une assurance-vie lors de l'exercice de leurs fonctions dans des zones de crise», rappelle-t-on. Dans un autre registre, le ministre de la communication a rappelé au rapporteur spécial des Nnations unies que «la censure n'existait pas en Algérie à l'exception de la censure en aval, lorsqu'il s'agit de la diffusion d'un discours haineux, discriminatoire, portant atteinte aux symboles de l'Etat, ou à caractère diffamatoire ou insultant, des faits criminalisés par la loi algérienne», assure-t-il.