L'année universitaire s'annonce inédite et exceptionnelle en terme d'encadrement et de bonnes nouvelles qui vont avec. Après le recrutement de près de 10000 titulaires de doctorat et de magister, à travers les universités du pays, le département de Kamel Baddari s'apprête à organiser un nouveau concours pour le recrutement de pas moins de 2202 enseignants. C'est ce qu'a fait savoir le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dans ce sillage, le représentant du gouvernement a précisé que ledit concours sera organisé au cours du mois d'octobre prochain. Il intervenait, hier, depuis Guelma en marge de la cérémonie du lancement officiel de la rentrée universitaire de 2023-2024. Dans son discours, le ministre a, par ailleurs, affirmé que les universités algériennes travaillent au développement de modèles de produits innovants. Il a, par la suite, expliqué que «les chercheurs universitaires travaillent au développement de modèles de produits innovants, comme des équipements radar pour prévenir les incendies de forêts». Abondant dans ce sens, le premier responsable du secteur a également révélé que «les travaux de recherche concernent également les batteries dédiées aux énergies renouvelables, les prototypes de drones et de produits innovants destinés à la culture du blé dur, aux véhicules électriques et au dessalement». Baddari a indiqué que «le ministère a diversifié les formations au niveau du pôle universitaire des sciences et des technologies de Sidi Abdallah dans des domaines avancés tels que la robotique, l'intelligence artificielle, la physique moderne et les mathématiques appliquées». Il a également révélé qu'«une conférence nationale sur l'évaluation des cursus se déroulerait dans les prochains mois, afin de revoir les contenus de formation. L'objectif est de travailler à leur amélioration et à renforcer leur rôle, efficace, dans la bonne instruction des étudiants. «À travers ces réunions» a-t-il poursuivi, «la tutelle vise à réduire davantage le taux d'échec et la déperdition universitaire et à développer une énergie unifiée dans les campus». Poursuivant, Baddari n'a pas manqué l'occasion de rappeler d'accorder une plus grande attention à la créativité. Il a, à ce titre, appelé les enseignants universitaires à «orienter les thèmes des mémoires de fin d'études des étudiants vers des sujets créatifs menant à l'innovation». Sur ce registre, le ministre a insisté sur le fait que «l'université doit être innovante, tout en apportant des incitations, si matérielles soient-elles, ou financières, à toute personne créatrice. Une directive qui s'inscrit en droite ligne de la concrétisation du 41e engagement du président de la République, de faire de l'université algérienne une locomotive qui encadre les besoins de la société et apporte de la valeur ajoutée au développement socio-économique. Une promesse qui est, faut-il le noter en train d'être tenue grâce à la mise en oeuvre de l'arrêté ministériel 12-75 du 27 septembre 2022 fixant les modalités d'élaboration du projet de mémoire de fin d'études sous le slogan: «Un diplôme, une start-up». L'obtention du label est le billet qui permet aux étudiants porteurs de projets de bénéficier d'un financement, par le biais de l'Algerian Start-up Fund, (Fonds algérien des start-up), lequel a été crée sur décision du Président afin de développer un écosystème propice et solide, à travers la diversification et la multiplication des dispositifs dédiés à la création et au soutien des start-up. Les premiers résultats sont là et ils sont plusieurs étudiants en fin de cycle à pouvoir amorcer incessamment leurs projets, avec l'appui de l'Etat.