Axe central dans la protection de la chaîne alimentaire, la médecine vétérinaire est appelée à jouer un rôle primordial dans la réalisation de la sécurité alimentaire. C'est sur ce volet que se sont ouverts les travaux du Sommet vétérinaire arabe, samedi à Alger, avec la participation de 12 pays arabes, sous le slogan «Médecine vétérinaire et sécurité alimentaire: préservation des fondements de la sécurité nationale arabe ». Une action qui renseigne sur la détermination de l'Etat à exploiter toutes les opportunités susceptibles de renforcer les actions de réformes et de restructuration des secteurs stratégiques en vue de créer une nouvelle dynamique de gestion et de développement essentiellement axée sur la réalisation de la sécurité alimentaire. D'où l'importance de cette rencontre, organisée par l'Association nationale des médecins vétérinaires algériens, sous l'égide de l'Union générale des vétérinaires arabes et sous le patronage du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, qui vise à « unifier les efforts arabes, à travers l'implication de la médecine vétérinaire en tant qu'acteur dans l'action arabe commune visant à faire face aux défis de la sécurité alimentaire». Au-delà de l'importance des objectifs, cette rencontre contribuera à réaffirmer l'engagement de l'Algérie à relever les défis régionaux en matière de développement et de croissance , en tant qu'acteur incontournable dans l'édification d'un pôle économique arabe uni. C'est dans cette optique que le président de l'Association nationale des médecins vétérinaires algériens, Mohamed Amine Nechar, a affirmé que « cette rencontre constitue une étape importante dans la relance du processus d'intégration vétérinaire arabe, en mettant en avant les potentialités naturelles, humaines et financières de la région arabe dans le secteur agricole, en général et dans la médecine vétérinaire en particulier, lesquelles l'habilitent à être un acteur mondial dans le domaine de la médecine vétérinaire ». Un objectif qui nécessite des actions profondes de coordination entre les pays membres de l'Union, et un engagement sans faille en matière d'échanges de procédés de formation et d'expériences. D'autant plus que les pays arabes et africains renferment des potentialités importantes et des ressources à la hauteur de ce défi. Dans ce sillage, M. Nechar a estimé qu'il est impératif de « mener des réformes profondes et globales du système vétérinaire arabe, afin que l'Union puisse assumer son rôle en tant qu'instrument principal de la coopération vétérinaire arabe commune, en vue de relever les défis et être au diapason des évolutions régionales et mondiales ». Il va sans dire, cependant, que de telles rencontres contribuent à renforcer le développement des secteurs qui se trouvent en position stratégique pour assurer la sécurité alimentaire, telle que la médecine vétérinaire qui demeure indissociable, voire indispensable pour ce processus. De son côté, la directrice des Services vétérinaires au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Faïrouz Bendahmane, a mis en avant « le rôle cardinal de la profession vétérinaire, notamment en termes de protection de la santé animale, de prévention des maladies, y compris les maladies zoonotiques, de garantie de la qualité des produits d'origine animale, ainsi que de la préservation de la biodiversité».