Expliquer les contours du nouveau Code d'investissement et informer de la sensible amélioration du climat des affaires en Algérie, tel a été la mission de l'ambassadeur d'Algérie en Tunisie, qui s'est adressé aux hommes d'affaires nationaux et étrangers. En effet, à l'issue de la tenue, à Tunis, en cette fin septembre, de la Conférence de financement de l'investissement et du commerce en Afrique, tous les détails portant sur l'investissement sur le sol algérien ont été exposés à un public d'opérateurs vivement intéressé. Après l'allocution de Son Excellence l'ambassadeur d'Algérie en Tunisie, Azouz Baalal, ce fut au tour du DG de l'Agence algérienne de développement de l'investissement (Aapi) Omar Rekkache d'animer une table ronde dédiée au «Climat d'investissement en Algérie à la lumière de la nouvelle loi sur l'investissement». Des hommes d'affaires tunisiens et algériens établis en Tunisie, et d'autres africains, ont ainsi bénéficié de tous les éclairages concernant les nombreux avantages, facilitations et incitations charriées par le nouveau cadre juridique aux investisseurs de tous horizons. Au sein de cet auditoire de qualité, figuraient des représentants et responsables d'organisations patronales des deux pays, dont le secrétaire général du Conseil du renouveau économique Algérien (Crea) Fayçal Ouagnouni. Omar Rekkache a alors rappelé l'appui inconditionnel qu'apporte l'Etat algérien aux investisseurs sincères. Notamment en leur accordant des facilités inédites, via la numérisation et un extraordinaire allègement des charges. L'orateur a longuement insisté sur les récentes réformes qu'a connues l'Aapi, et a mis en avant le rôle de cet organisme pour attirer les investissements directs étrangers (IDE). Il a par ailleurs évoqué l'élargissement des prérogatives de cet établissement qui intervient dans les opérations d'octroi des assiettes foncières aux projets d'investissement. Le guichet unique des grands projets et des investissements étrangers et la plate-forme numérique d'investissement, furent également présentés aux participants à la table ronde. Evoquant les garanties et les avantages prévus par la loi 22-18, Omar Rekkache a souligné que ce cadre juridique a consacré une plus grande protection aux investisseurs en leur offrant des garanties telles que le renforcement du principe de liberté d'investissement et du principe de traitement transparent et équitable des investisseurs nationaux et étrangers, rappelant la création d'une Haute commission nationale des recours au niveau de la présidence de la République. Omar Rekkache a enfin abordé les différentes facilitations et avantages d'ordre procédural et fiscal accordés par la loi, soit au début de la mise en oeuvre du projet ou lors de l'exploitation, rappelant à ce propos la décision des autorités algériennes de supprimer la règle 49/51, sauf pour certains secteurs stratégiques.