Des sources bien informées et proches du nouveau président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, ont confirmé que ce dernier a décidé de soutenir le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, en cas de candidature à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF). Les élections à la CAF sont prévues l'année prochaine après la fin du mandat actuel du Sud-Africain Patrice Motsepe, qui a débuté en 2021. Il est prévu que Senghor annonce sa candidature à ce poste, d'autant plus qu'il est considéré comme l'un des présidents les plus réussis des fédérations sur le continent africain. Cela est attesté par les grands succès du Sénégal dans toutes les catégories, les titres continentaux consécutifs qui ont fait de Senghor une figure admirée et respectée en Afrique et dans le monde. C'est pourquoi Sadi estime que le président de la Fédération sénégalaise est l'homme adéquat capable d'apporter un changement radical au sein de la CAF et de la libérer du groupe qui l'a rendue otage de ses calculs politiques et personnels étroits. La décision de Sadi intervient quelques jours seulement après le retrait de l'Algérie de la course à l'organisation de la coupe d'Afrique des nations en 2025 et 2027, car cela n'est plus une priorité. Le nouveau président de la FAF estime que la priorité actuelle est de réorganiser la maison interne et de développer le football algérien. Apparemment, les actions de Patrice Motsepe ont chuté après le scandale de l'attribution de l'organisation de la CAN 2025 au Maroc et de la CAN 2027 à trois pays, à savoir l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya. Il est devenu évident pour tous que Motsepe n'a plus aucune autorité au sein de la CAF, en raison de la domination de certains membres du comité exécutif et de leur contrôle total. Cela a causé de graves préjudices à de grands pays africains qui ne sont plus prêts à accepter cette situation. Cela indique également la formation d'une nouvelle coalition et d'une alliance forte contre l'actuel comité exécutif de la CAF afin de mettre fin à cette prise en otage systématique. Le début se fera en écartant Motsepe et son groupe de la gestion des affaires du football africain, et en offrant une chance à des personnes compétentes, à l'image de Senghor, qui commence à bénéficier du soutien de nombreux présidents de fédérations en Afrique, y compris l'Algérie.