Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels assurera un total de 415 222 nouvelles places pédagogiques, dont 604 sont dédiées aux personnes à besoins spécifiques au titre de la prochaine rentrée, prévue le 8 octobre prochain. C'est ce qu'a déclaré le ministre du secteur, Yacine Merabi, lors de son passage, hier, au forum de la Radio algérienne. Afin d'assurer une bonne rentrée, des efforts considérables ont été déployés par le département. À moins d'une semaine du jour J, le ministre a affirmé que « les préparatifs sont finalisés et que l'ensemble des moyens techniques et pédagogiques sont d'ores et déjà mobilisés ». Ceci avant de préciser que « le secteur offre plus de 495 spécialités, couvrant 23 filières professionnelles, au niveau des 1 225 établissements de formation publics, auxquels s'ajoutent 798 établissements privés de formation professionnelle destinés aux jeunes et aux demandeurs de formation ». Au sujet des nouvelles spécialités, l'hôte de la radio a affirmé dans son intervention que « le secteur a programmé, pour la prochaine, entrée, une formation de TS en dessalement de l'eau de mer et une autre dans le domaine ferroviaire ». « Ces deux nouvelles spécialités», a-t-il poursuivi, «ont été introduites afin d'accompagner les grands projets prévus ». Merabi a également révélé que « l'anglais technique sera inclus dans certaines spécialisations, afin de permettre aux stagiaires d'accomplir leurs tâches de manière efficace, en prévision de la mise à disposition d'une main-d'œuvre qualifiée aux entreprises étrangères qui arrivent en Algérie ». Le ministre a souligné dans ce sillage, que «les mesures prises et les procédures utilisées par le secteur visent avant tout à assurer une formation dans des spécialisations conformes aux exigences de l'économie nationale et conformes aux besoins exprimés par les entreprises publiques économiques, qu'elles soient, nationales ou étrangères, en termes de mains- d'œuvre qualifiée ». Le département de la Formation et de l'Enseignement professionnels est, en effet, orienté vers les secteurs économiques prioritaires. Objectif : offrir une meilleure insertion des jeunes stagiaires de la formation professionnelle sur le marché du travail. Dans ce contexte, le ministre a fait état de la mise en place des maisons d'accompagnement au niveau de toutes les wilayas, lesquelles ont pour mission d'informer orienter les stagiaires ». Cela avant de souligner que le secteur travaille en étroite collaboration avec l'Agence nationale de l'emploi , l'Anem, l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat, l'Anade, l'Agence nationale de gestion du micro-crédit, l'Angem, et la Caisse nationale d'assurance chômage la Cnac, afin d'offrir aux jeunes un espace leur permettant de lancer leur propre entreprise », avant d'ajouter que « les femmes issues des zones rurales sont également au centre de cette démarche ». Le premier responsable n'a pas manqué l'occasion de souligner que « le département accorde une attention particulière aux spécificités de chaque région du pays, et cela se traduit sur le terrain par l'éventail des spécialités proposées au sein des centres de formation professionnelle, permettant aux jeunes de bénéficier d'opportunités de formation ciblées favorisant leur intégration et leur participation au développement local ». Le ministre a, par ailleurs, décidé de revoir le système d'évaluation des apprentis. Ce choix est motivé par le but de permettre aux jeunes une meilleure insertion sur le marché du travail. Il ressort des explications avancées par Merabi, que le système de notation s'est avéré être un frein pour certains stagiaires disposant de qualifications professionnelles dans leur spécialité, lesquelles n'ont pas obtenu de bonnes notes dans le restant des matières dispensées.