L'Assemblée populaire nationale (APN) a repris, hier, mardi, ses travaux lors d'une séance plénière consacrée à l'examen du projet de loi de finances rectificative pour 2023. Le projet bénéficie d'un débat général qui se poursuivra jusqu'à aujourd'hui. À ce propos, les députés ont profité de la séance plénière pour donner leurs points de vue et appréciations sur le projet de loi de finances rectificative. En présence du ministre des Finances, Laâziz Faïd, les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), ont saisi l'opportunité pour commenter et débattre du contenu du projet de loi de finances rectificative. Les députés ont surtout essayé de focaliser le débat sur la question de «pénurie» qui frappe de plein fouet le marché des légumineuses en l'occurrence. Ce sujet à pris une partie importante du débat qui a marqué la séance plénière de l'APN. Certains députés se sont interrogés sur le sens attribué au projet de loi de finances rectificative (Pler). Certains sont allés jusqu'à critiquer le mot «rectificative» en soulignant que «si on fait référence au sens «rectificative», cela suppose que la loi de finances en cours n'est pas «correcte» et ceux qui l'ont rédigée ne sont pas en phase avec la réalité du pays», atteste-t-on. Un autre député a relevé que les responsables du secteur des finances n'ont pas «accompagné les investisseurs et les importateurs qui ont vu leurs marchandises pourrir au niveau des ports sans que des solutions ne soient mises en branle pour permettre aux investisseurs et aux importateurs de libérer leurs marchandises», et d'ajouter que «les douaniers compliquent la situation au lieu de la faciliter à l'égard des importateurs», rappelle-t-on. Le débat général sur le projet de loi de finances rectificative s'est focalisé sur la manière de mettre un terme à la corruption source des fléaux comme celui de la spéculation qui a provoqué la pénurie qui a ciblé des produits alimentaires de première nécessité. Des rectificatifs ont été apportés comme propositions par certains députés au projet de loi de finances. La plupart des députés ont rappelé les aspects positifs du Plfr dont plusieurs articles renforcent le pouvoir d'achat de la majorité des citoyens. Il faut rappeler que le contenu du Plfr concerne le volet qui «envisage une hausse des recettes et des dépenses de l'Etat. Il prévoit une baisse de 30 et 5% des droits de douane sur l'importation de viandes ovine et bovine fraîches, ainsi que sur le bétail. D'autres dispositions de soutien au développement des infrastructures publiques, ainsi que des dépenses à caractère social, comme la délivrance de la neuvième tranche de la prime Covid-19, des dépenses liées à la rentrée scolaire, des allocations pour les personnes à mobilité réduite, entre autres. Le projet de budget rectifié mise sur une hausse des recettes et des dépenses, respectivement de 13% et de 6,7% et une augmentation attendue des recettes budgétaires, grâce, notamment à une hausse de la fiscalité pétrolière, de 557,8 mds de DA, passant à 3.856,3 mds DA, contre 3.298,5 mds DA prévue dans la LF pour 2023. Le PLF rectificative 2023 s'attend également à la réalisation de recettes exceptionnelles qui devraient atteindre 1.410 mds DA, dont 848 mds proviennent de la Sonatrach», rappelle-t-on. Le débat se poursuivra, aujourd'hui, dans la perspective d'enrichir le projet de loi de finances rectificative sur fond de questions qui seront posées par les députés au ministre des Finances. Le président de l'Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali a salué les décisions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune en rappelant le caractère social du projet de loi de finances rectificative en protégeant le pouvoir d'achat des Algériens. Le Plfr sera voté jeudi prochain, son adoption sera sans coup férir selon un nombre important de députés qui ont exprimé leur satisfaction du contenu du projet de loi de finances rectificative qui a été soumis au débat général en séance plénière.