Présidant, hier, l'ouverture de la Journée VIP portant sur «l'exercice Chemex-Afrique», destiné aux Etats-parties à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques de la région Afrique, le général d'armée Saïd Chanegriha a prononcé une allocution dans laquelle il a souhaité «la bienvenue à l'ensemble des participants», et où il ne manquera pas d'exprimer ses «vifs remerciements» à l'Organisation d'interdiction des armes chimiques d'avoir choisi l'Algérie pour organiser cette manifestation internationale, laquelle a été organisée au Palais des expositions des Pins maritimes, en collaboration avec l'Organisation d'interdiction des armes chimiques, sous le haut patronage du président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune. En prenant la parole le chef d'état-major de l'ANP a soutenu que «l'Algérie est convaincue de la nécessité de renforcer la sécurité et la paix internationales, à travers l'interdiction des armes de destruction massive», y compris, a-t-il souligné «les armes chimiques, qui constituent une réelle menace pour l'homme et l'avenir de l'humanité». Le général d'armée a ajouté que «l'Algérie est honorée d'abriter cette importante manifestation et a une grande estime envers l'initiative commune, engagée entre notre autorité nationale et le secrétariat technique de l'Organisation, visant à renforcer et développer les compétences techniques», assure-t-il «en matière de prévention et d'interdiction des armes chimiques des Etats-parties à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, de la région Afrique». Il a également affirmé dans son intervention que «cette Convention reste le seul outil non discriminatoire ayant été négocié sur le plan multilatéral et qui peut être mise en oeuvre pour détruire les stocks d'armes chimiques existants», et empêcher, confirme encore le chef d'état-major «de développer et de produire de nouveaux types, susceptibles d'exacerber cette problématique et ses risques sur l'humanité». Il ne manquera pas de relever que «la mise en oeuvre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques de manière quasi globale en Afrique, est une preuve des engagements de ces pays pour ne pas détenir ou développer de telles armes». Le général d'armée a exprimé, par la même occasion, «son souhait de voir l'Organisation et les autres partenaires, dans ce domaine, accorder un intérêt particulier au programme en soulignant «il y a aussi une nécessité pour le renforcement du contrôle aux frontières du mouvement des produits chimiques à double usage». En même temps ajoute-t-il «l'amélioration des conditions fixant ces activités permettra d'affronter les défis sécuritaires inhérents à la probabilité d'une mauvaise utilisation des produits chimiques par les groupes terroristes». Mettant en évidence ces considérations, le général d'armée ajoute que «nous espérons que l'Organisation et les autres partenaires, dans ce domaine, accorderont un intérêt particulier au programme Afrique de l'Organisation, en veillant à sa pérennité, et en prenant en considération la réalité régionale et les besoins propres de notre continent».