«La santé des enfants scolarisés avant tout, elle est tributaire des conditions d'hygiène pour lesquelles les services de l'Etat se sont ligués», a-t-on appris auprès de la direction du commerce et de la promotion des exportations. Une telle mission est d'autant plus visée que cette direction apporte son savoir et son expérience en passant au peigne fin l'état des cantines scolaires. «Outre les anciennes cantines, celles récemment construites seront toutes passées au crible», a-t-on fait savoir. Nombreux sont, dans ce sens, ces inspecteurs-contrôleurs qui ont pris le chemin des écoles pour procéder aux vérifications, s'imposant, de ces cantines, dont le mot d'ordre est «la santé de l'élève». Dans le tas, ces inspecteurs-contrôleurs mettent l'accent sur, outre les conditions d'hygiène, la qualité des repas servis à l'élève scolarisé, la qualité de l'eau alimentant les écoles, les conditions de conservation des aliments notamment ceux périssables. Se mettant de la sorte de la partie, la direction du commerce prend également en compte les nouvelles mesures prises par le ministère de l'Intérieur des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, celles-ci portant dans l'ensemble, sur l'amélioration des conditions de scolarisation, notamment sur le volet lié à la restauration dans les meilleures conditions, en plus de prendre en compte la santé de l'enfant scolarisé. «Si la cellule de veille est mise en marche, les membres la composant sont d'ores et déjà à pied d'oeuvre», a-t-on affirmé, soulignant que «plusieurs sorties ont déjà été opérées dans les écoles de la partie est d'Oran, en commençant par les établissements rattachés à la circonscription d'Arzew en particulier». Dans cette pléthore de mesures adoptées et mises en application dès qu'elles ont été avalisées, les contrôleurs-inspecteurs mettent également l'accent sur la lutte contre les intoxications alimentaires susceptibles de survenir à tout moment et au moindre relâchement ou encore à la faveur de la moindre négligence. Dans ce chapitre bien nommé, nombreuses sont ces institutions qui sont, elles aussi, associées à cette tâche et mobilisables dans toutes les circonstances, quelle que soit leur nature. Il s'agit principalement des collectivités, des daïras et des municipalités qui s'arrogent le droit d'intervenir dans toute situation nécessitant une intervention susceptible d'apporter un plus dans la préservation de la santé des enfants scolarisés. Il en est de même pour les services vétérinaires qui ont été, eux aussi, associés à ce travail, qui ne s'estompera qu'à la fermeture des écoles, à l'occasion des grandes vacances pour reprendre l'année suivante. Autrement dit, cette action, jugée citoyenne, en plus d'être une mesure administrative, s'inscrit dans la durée. «Un planning bien détaillé est, dans ce sens, mis en place, ce dernier porte sur le contrôle de pas moins de 300 établissements scolaires», a-t-on affirmé.