C'est parti ou encore pour un nouveau front de...relogement entrant dans le cadre de la grande bataille enclenchée dans le cadre de lutte contre l'habitat précaire. Dans ce chapitre bien nommé, la wilaya d'Oran vient de lancer une vaste opération de recasement de pas moins de 1 300 familles ayant occupé, des années durant, les habitations précaires de Ras El Aïn, ce géant quartier populaire situé dans le contrebas immédiat du mont Murdjadjou, des Planteurs et à quelques encablures du vieil Oran, Sidi El Houari. Dès les premières heures qui ont suivi le lancement de cette opération d'envergure, les bénéficiaires affluaient, dans d'incessants cortèges les transportant vers leurs habitations aérées et ensoleillées du gigantesque pôle urbain d'Oued Tlélat, faisant, à leur grande joie, les adieux définitifs aux amas de taule et aux autres murs mélangés de fortune les ayant domestiqués pendant près de 40 longues années, faute de logements. Ce n'est pas tout. La wilaya d'Oran a, même pris le soin d'assurer à sa charge le déplacement de cet important lot de familles en leur assurant le transport de leurs effets, literie, articles ménagers et autres. Aussitôt l'opération entamée, celle-ci a été ponctuée par l'entrée immédiate en scène de plusieurs engins géants et bulldozers aux moteurs vrombissant, déployés, en large collaboration de la commune d'Oran, à l'effet de transformer l'importante assiette foncière de Ras El Aïn en terrain vierge donnant une image «saine et prête à verdoyer» éclaircissant davantage le mont Murdjadjou en lui ôtant, et de surcroît de manière définitive, cette image hideuse qui a, pendant plus de trois décennies, amoché le look de la partie ouest de cette belle carte postale d'Oran, Ras et Sidi El Houari. Cette opération entre dans le cadre d'un vaste programme portant sur le relogement de 3000 familles à reloger ces jours-ci. Le wali d'Oran a, dans ce sens, indiqué que «ces opérations, qui se poursuivent, s'inscrivent dans le cadre de la célébration du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er Novembre». Il a ajouté que «plusieurs autres programmes sont, en ce sens, prévus». «Ils entrent dans le cadre de la mise à plat définitive de cette mauvaise image qui a pourchassé la ville d'Oran et ce dans le cadre de la lutte contre l'habitat précaire, en plus du relogement des familles se trouvant dans le besoin d'une habitation décente». En finir une bonne fois pour toutes avec ce gigantesque foyer de bidonvilles constitue, ces derniers mois, le véritable casse-tête chinois des responsables locaux et hiérarchiques. Il aura fallu que la wilaya prenne des dispositions importantes allant jusqu'à l'accélération des démarches des commissions de daïra ayant pour mission le passage au crible des fichiers des demandeurs de logements sociaux. Ces dernières ont, parallèlement, été assistées par une commission de wilaya qui a pour mission principale l'éradication totale du bidonville de Ras El Aïn, de l'habitat précaire en plus de solutionner la sempiternelle problématique du vieux bâti, ce fait occupe également une part importante des préoccupations des responsables et des entités locales et centrales compte tenu de son étendue. Ce bloc de mesures, qui a été entériné, est baptisé au nom de «la relance des opérations de relogement dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire». La première phase a porté sur la prise en charge des bénéficiaires des habitations en prenant en compte la formule à points.