Le fameux cirque implantera son chapiteau à Alger le 18 septembre prochain au stade du Caroubier. Appartenant à la plus ancienne et la plus célèbre dynastie du cirque en Italie: la famille Togni, le cirque italien teinté de fantaisie, d'ironie et de prouesses, qui se produit actuellement à Tizi Ouzou, achèvera sa tournée nationale dans quelques jours à Alger. En effet, après avoir enchanté les principales villes d'Europe, puis algériennes, en l'occurrence Oran, Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Mostaganem, Sétif, Batna, Constantine, Annaba, Skikda, Jijel, Tizi Ouzou, le cirque Il Florilegio, parrainé par le ministère de la Culture, atterrira, le 18 septembre prochain, à Alger, où il implantera son chapiteau au stade du Caroubier (Opla) et ce, jusqu'au 5 novembre. Une grande première pour le Ramadhan. Ainsi sera clôturée en beauté cette tournée qui a débuté en janvier. Adaptés au pouvoir d'achat local, nous assure-t-on, les prix des billets seront fixés à 150 DA pour les enfants et 300 DA pour les adultes. Cependant, ces prix varient selon le choix de l'emplacement et peuvent atteindre les 800 DA pour adultes et 600 DA pour les enfants aux loges. Des prix spéciaux sont pratiqués pour les écoles et les oeuvres sociales des entreprises et collectivités. Ce sont environ 13 spectacles en semaine. Le 25e jour du Ramadhan, l'opérateur de téléphonie mobile, Nedjma, un des sponsors actifs de la tournée, offrira des places à plus de 1200 enfants défavorisés. La soirée inaugurale du 18 septembre sera consacrée au Croissant-Rouge algérien, à partir de 15h. Aussi, 100 enfants de la DAS seront accueillis et placés aux loges pour la soirée de gala du 19 septembre à 20h. Ainsi, le cirque Il Florilegio poursuit son action de solidarité après avoir déjà fait bénéficier plus de 20.000 personnes. En effet, dans chaque wilaya au cours de la tournée, en partenariat avec les associations caritatives et les services sociaux algériens, le cirque Il Florilegio a offert la possibilité à des enfants, familles, personnes handicapées et autres malades d'assister gratuitement au spectacle du cirque. Un vrai parcours du combattant assuré cette année par la Eurl Cirque Amar. Cette société organisatrice et productrice du cirque Il Florilegio en Algérie, s'est appropriée le nom d'Amar en hommage au célèbre Ahmed Ben Amar, qui, avec ses fils, a réussi le tour de force de créer un des plus grands cirques d'Europe. Ce cirque se veut selon ses organisateurs, d'abord un spectacle vivant et de détente. Un lieu de partage et de magie. C'est ainsi qu'ont indiqué, hier, lors d'un point de presse, Isabelle Gillier, Zhor Oubraham et notamment Max Togni qui expliquera le motif de sa venue en Algérie à trois reprises déjà, soit en 2003, en 2004 et cette année. «Culturellement, on est plus proche de l'Italie et le paysage ressemble à celui de l'Italie. On connaît ses habitudes et ses traditions». Côté scénique, le cirque Il Florilegio promet féerie, détente et amusement. Au menu, des acrobates, des trapézistes, le globe et ses motos, la roue de la mort...et des animaux (tigres, hippopotames, chevaux, poneys, autruches, serpents). Des artistes, venus des quatre coins du monde, vous proposent deux heures, entracte compris, un spectacle fait d'humour et de sensations fortes. De la poésie, de la magie, de la fantaisie et beaucoup d'émotion et de bonheur! Un spectacle à partager en famille, l'essence même d'un cirque qui permettra aux Algériens de renouer avec la tradition du cirque. Aussi, Il Florilegio, c'est, pour info, 100 personnes dont 50 Algériens, 50 containers, 30 semi-remorques, 1 km de convoi, la plus haute roue de la mort du monde de 15 m de haut. Il Florilegio aussi, c'est déjà plus de 300.000 spectateurs à travers le pays, plus de 20 millions de dinars reversés à l'Etat algérien sous forme de diverses taxes et impôts. Côté économie, c'est plus de 90 millions de dinars investis en Algérie, près de 30 millions de dinars de transport (bateau et route) versés à des entreprises algériennes, 50 Algériens embauchés pour la tournée. Un transfert progressif du savoir-faire, notamment en matière d'apprentissage aux métiers du cirque, en attendant la création hypothétique d'une école du cirque en Algérie... Enfin, nous apprenons également qu'un tigre du Bengale a été échangé contre trois lions du zoo de Sétif et un hippopotame a été offert au parc zoologique de Ben Aknoun.