Dans des déclarations accordées à Radio France internationale, le sélectionneur de l'Equipe nationale mauritanienne, le Comorien, Amir Abdou, a déclaré que l'Algérie sera l'un des grands favoris pour aller au bout dans cette prochaine coupe d'Afrique des nations qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. Adversaire des Verts dans le groupe D de la phase finale de la CAN, Abdou estime que son équipe, essayera de jouer les trouble-fêtes dans cette poule où elle n'aura pas les faveurs des pronostics. «Le favori, c'est l'Algérie, 100 fois, il n'y a pas photo. Le Burkina a toujours été là en quarts de finale ou en demies. Ce sont des équipes qui sont toujours présentes à la CAN», a-t-il indiqué au micro de RFI. «On va jouer les trouble-fêtes» Voulant avoir son avis sur les chances de la Mauritanie, qui honorera sa troisième participation dans une phase finale de coupe d'Afrique des nations après celles jouées en 2019 (Egypte) et 2022 (Cameroun), Amir Abou affirme: «Nous, on sera les outsiders avec l'Angola, donc on va essayer de jouer les trouble-fêtes. Faire un parcours intéressant, et éviter les troubles et les phobies qu'il y a eus avec la Mauritanie sur les deux dernières éditions où l'équipe n'a gagné aucun match. Voilà l'objectif, c'est d'aller chercher les gros calibres, les titiller et pourquoi pas accéder aux huitièmes de finale.» A-t-il ajouté. «Il faut croire en nos rêves» Dans le groupe D avec l'Algérie, le Burkina Faso et l'Angola, la Mauritanie entamera cette prochaine CAN face au Burkina Faso, le mardi 16 janvier au stade de la Paix à Bouaké (15h00), avant de défier l'Angola, le samedi 20 janvier à Bouaké (18h00), puis l'Algérie, le mardi 23 janvier toujours à Bouaké (21h00). Sur ces trois matchs, Amir Abdou avance: «Il faut beaucoup de sérieux, de persévérance, et de rigueur. Après, cela va dépendre de beaucoup de choses, de paramètres. De notre préparation, ne pas avoir de blessés, de l'état d'esprit des joueurs, la détermination. Et après, il faut toujours croire en nos rêves. Là, on y est. Moi, je suis sur ma deuxième CAN, ce qui est pour moi extraordinaire et on ne veut pas s'arrêter trop tôt.»