Les coéquipiers de Djediat ont mis une mi-temps pour construire leur victoire. Les Sang et Or du NAHD n'ont pu rééditer l'exploit du week-end dernier, face à l'USMA. Leur adversaire du jour, le PAC, en l'occurrence, bien en jambes, relooké et en plein redressement, a confirmé sa bonne tenue et son statut d'équipe bien homogène, solidaire et bien concentrée sur son sujet. En deux temps, trois mouvements, les gars du Paradou, ont terrassé les jeunes loups de Hussein-Dey, cette fois-ci, bien ternes, peu efficaces, voire brouillons et très maladroits. D'entrée de jeu, les Pacistes annoncent la couleur en portant des coups de boutoir sur l'arrière-garde nahdiste, parfois prise de panique par l'agressivité du dangereux trio Djediat-Bouaïcha-Touati. Il leur a fallu seulement 15 minutes pour percer le mur des Sang et Or, lorsque Djediat, à partir d'un coup franc près du carré des 16 mètres, exécuté avec une rare précision, laisse le gardien Ousserir pantois. Les coéquipiers de Khedis, répliquent instantanément mais ni Chaïb (20') et encore moins Camara (21'), pourtant seuls face à Kermiche, n'arrivent à concrétiser deux occasions de buts nettes. Encouragés par ces maladresses primaires, les Jaune et Bleu repartent de plus belle à l'assaut du camp nahdiste. Cette fois-ci, c'est l'imprévisible Bouaïcha, lancé judicieusement par Maïdi, qui grille la politesse à ses anges gardiens, et s'en va battre Ousserir d'un joli tir croisé à ras de terre, à la 26e minute. Les Nahdistes contestent cette réalisation, et les tribunes s'enflamment. Jets de pierres et autres objets, ainsi qu'une tentative de détérioration des rampes des tribunes, provoquent la fuite des deux staffs techniques et des joueurs remplaçants vers le centre du terrain, et l'arrêt de la partie pour 14 minutes. Le calme revenu, les débats reprennent. Les Husseindéens obtiennent un penalty pour faute sur Attafen. Ce dernier, peu concentré, voit son tir détourné avec brio par Kermiche, à la 35e minute. Par ailleurs, ce half a été amputé de 4 bonnes minutes par l'homme en noir. De retour des vestiaires, le PAC opte pour un jeu à l'économie afin de préserver le précieux acquis. Les Husseindéens mettent à profit le recul de leurs adversaires pour tenter de rattraper leur retard. Cependant, toujours aussi maladroits, ils ne réussissent pas à passer l'épais mur paciste.