Le Conseil de sécurité des Nations unies a réitéré, lundi, son engagement à aller de l'avant dans le processus politique inclusif en Libye, conduit par les Libyens eux-mêmes et facilité par l'ONU, sur la base de l'accord politique libyen et de la feuille de route du Forum de dialogue pour la tenue d'élections à même d'instaurer une paix durable. Le Conseil de sécurité a également réaffirmé l'impératif «de la pleine participation des institutions libyennes concernées, de bonne foi et sans conditions préalables, et de faire les concessions indispensables pour avancer dans le processus politique conduit par les Libyens eux-mêmes et facilité par l'ONU, conformément à la résolution du Conseil de sécurité n° 2702», selon un communiqué adopté à l'unanimité, à l'initiative du Groupe A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone, Guyana) et du Royaume-Uni, appelant la Communauté internationale à apporter son soutien total au processus politique en Libye. Le Conseil de sécurité a aussi réitéré son appel «au retrait, sans délai, de toutes les forces étrangères, des combattants étrangers et des mercenaires, de Libye, conformément aux dispositions de l'accord de cessez-le-feu signé le 23 octobre 2020 et des résolutions du Conseil de sécurité 2701 (2023) et 2702 (2023)». Il a souligné «l'importance du processus de réconciliation nationale globale», appelant toutes les parties prenantes en Libye, les pays voisins et l'Union africaine (UA), à soutenir fortement ce processus, avec l'aide de l'ONU. Il a exprimé sa gratitude et reconnaissance pour ses efforts au représentant spécial et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Abdulay Bathily, après sa démission, appelant le Secrétaire général, Antonio Guterres, à nommer un successeur «dans les meilleurs délais».