La non-application des engagements de l'Etat était au menu des travaux. Poursuivant dans la voie qu'ils se sont tracée depuis bientôt trois ans, le mouvement des archs connaît un certain recul au sein aussi bien de la société qu'au niveau des relations avec les pouvoirs publics, lesquels ont décidé, avec l'avènement de M.Belkhadem, de ne plus parler des problèmes de la région qu'avec les élus. De même, les archs affrontent, ces jours-ci, une certaine effervescence dans les rangs avec cette zizanie entre la coordination de Béjaïa et celle de Tizi Ouzou. La rencontre de ce vendredi qui, à la différence des divers conclaves et autres réunions, s'était tenue à huis clos, a abordé dans son ordre du jour l'examen de la situation politique et débattu de l'enrichissement du document dit de réflexion. La rencontre qui, dit-on, aurait regroupé 35 coordinations communales, a débuté par l'examen de la situation actuelle du mouvement et les derniers développements qu'a connus la scène régionale notamment. Quant au document de réflexion qui a accaparé l'attention des participants au conclave et après donc une discussion et un débat des plus intéressants, selon un participant aux travaux, il a été fait incursion sur le chapitre assez délicat du fonctionnement du mouvement. Ainsi, le consensus semble être intervenu autour de la mise sur pied d'une structure qui aura la charge de l'application des résolutions contenues dans le document de réflexion. Aussi et dès ce vendredi, a été installé le conseil de wilaya, un comité organisationnel composé de six membres appartenant à la présidence tournante que viendront renforcer neuf éléments issus de la plénière. Dans la déclaration sanctionnant les travaux de cette rencontre et signée de la Cadc de wilaya, il est fait état des résolutions du dernier conclave de l'interwilayas et a rappelé ainsi la non-application des engagements solennels de l'Etat, lors du processus de dialogue en date du 15 janvier 2005. Aussi, la déclaration affirme que «la Cadc prend acte de cet état de fait et décidera des actions qui s'imposent».