Concernant une évaluation sur l'évolution des prix des produits à grande consommation, l'ONS précise dans sa récente enquête, qu'«au mois de juillet 2024 et par rapport au mois précédent, l'indice général des prix à la consommation, au niveau national, enregistre une légère hausse de 0,3%. Alors que le rythme d'inflation annuel (août 2023 à juillet 2024 / août 2022 juillet 2023) est de +6,1%. Tandis que les prix des biens alimentaires baissent de 0,4% avec une variation des prix à la consommation de +5,7%». Une situation qui renseigne sur les effets de l'offre et la demande qui caractérise la période estivale, engendrant une hausse des prix notamment pour les produits agricoles frais qui affichent une hausse de 0,3%. Il faut dire qu'en dépit des actions de régulation et de renforcement des axes névralgiques tel que l'approvisionnement et la lutte contre la spéculation, demeure tributaire des aléas et des rythmes des campagnes de production. Cela étant, les hausses modérées enregistrées n'ont pas eu un impact significatif sur le taux d'inflation, qui continue de reculer, timidement certes, mais sûrement. Il passe de 6,4% en juin à 6,1% en juillet, confirmant l'impact des mesures prises par les pouvoirs publics pour aboutir à un équilibre entre les besoins de la consommation, les volumes de production, et les capacités de stockage et d'approvisionnement. Dans cette configuration, qui affiche une caractéristique par l'aspect conjoncturel des hausses, notamment pour les viandes blanches et rouges, et le café, l' ONS précise qu' «en dehors des légumes qui affichent une baisse de prix de 9,2%, le reste des produits relevant de cette catégorie se caractérise par des hausses, la plus importante touche la viande de poulet (+9,7%) avec des degrés moindres la viande rouge (+1,7%) et les fruits (+1,9%). Alors que les prix des biens alimentaires industriels marquent une hausse de 1,1%, en raison de l'augmentation des prix du café qui inscrivent un taux de +10,0%». Il y a lieu de souligner que les volumes de production de poulet en période de grandes chaleurs, ont tendance à sensiblement diminuer en raison des pertes importantes occasionnées. Ce qui explique en grande partie la hausse des prix. Cela étant, l'amélioration des conditions et le recours aux nouvelles technologies pourraient apporter des solutions efficaces pour réduire les effets climatiques sur les capacités de production. Dans ce sillage, il est plus que normal que la variation des prix durant cette période, suive cette tendance haussière, pour afficher une hausse de 1,8% par rapport au mois précédent. Sur un travail de comparaison avec l'année dernière, l'ONS a expliqué, dans le détail que «l'évolution des prix des biens alimentaires marque une variation de +6,5%. Les prix des produits agricoles frais enregistrent une hausse de 10,9%, avec essentiellement +15,9% pour la viande et les abats de mouton. Par ailleurs, les prix des biens alimentaires industriels accusent une augmentation de +1,7%, avec un taux remarquable de +34,4% pour le café et le thé infusion, alors que les prix des produits manufacturés affichent une hausse de 1,4%. et les prix des services enregistrent une relative stagnation».