La Slovénie a entamé, dimanche, sa présidence du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mois de septembre, succédant ainsi à la Sierra Leone. À son entrée en fonction, la Slovénie a présenté son programme de travail mensuel, ses priorités et ses événements phares aux Etats membres du Conseil de sécurité, à l'ensemble des membres de l'ONU, aux ONG et au grand public. «La Slovénie prend la tête du Gardien de la paix et de la Sécurité internationales à un moment difficile, une période où il semble de moins en moins efficace de résoudre les conflits et où son rôle est limité, mais toujours indispensable. C'est l'une des raisons pour lesquelles la Slovénie a décidé d'accueillir, le 25 septembre, un débat de haut niveau sur le leadership pour la paix», a déclaré le Premier ministre de la République de Slovénie, Robert Golob, au début de la présidence du Conseil de sécurité. «La Slovénie se prépare, depuis plusieurs mois, à présider cet organe clé pour la paix et la sécurité internationales, car en tant que membre non permanent, elle se sent d'autant plus responsable de la paix. Le monde d'aujourd'hui est divisé, avec le plus grand nombre de conflits armés depuis la Seconde Guerre mondiale et un nombre record de personnes ayant besoin d'aide humanitaire. Il est donc d'autant plus important de soulever et de traiter les bonnes questions en marge du sommet des dirigeants...», a déclaré, pour sa part, la vice-Première ministre, ministre des Affaires étrangères et européennes de Slovénie, Tanja Fajon, au début de la présidence du Conseil onusien. Dans ce sens, la coordination entre l'Algérie, en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité et la Slovénie, qui assure la présidence dudit Conseil, va permettre aux dossiers cruciaux tels que le dossier relatif à la question palestinienne et celui du Sahara occidental d'avoir plus de présence et de défense au niveau de cet auguste Conseil. Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui a effectué une visite de travail en Slovénie, a été chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et Tanja Fajon, ont souligné l»'importance de continuer à développer et à approfondir leurs relations bilatérales dans de multiples secteurs: économie, énergie, intelligence artificielle, numérisation, migration, entre autres», note-on. Les deux ministres ont salué la coordination entre les délégations de leurs pays au Conseil de sécurité, en particulier sur la question palestinienne. Dans ce contexte, ils ont appelé de toute urgence notamment à «un cessez-le-feu immédiat et durable à Ghaza, au retrait total des forces israéliennes de la bande de Ghaza et à un accès humanitaire sûr et sans entrave» à ce territoire, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Concernant la question du Sahara occidental, les deux ministres «ont souligné le soutien de longue date de leurs pays au processus mené par l'ONU, y compris l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies et la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), dans le but de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui assurera l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à toutes les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental et aux principes et buts de la Charte des Nations unies», a-t-on affirmé.