Plus que fructueuse, la participation du groupe Sonatrach à la Conférence mondiale de l'énergie Gastech à Houston (Etats-Unis) a contribué à confirmer l'attractivité de la destination Algérie pour l'investissement en vue d'ouvrir de nouveaux horizons de développement et de croissance, notamment dans le secteur de l'énergie. Une participation qui a donné lieu à l'organisation d'un forum d'affaires algéro-américain en vue de renforcer les voies et les opportunités de coopération avec le partenaire américain, en l'occurrence, les grandes sociétés énergétiques, telles qu'ExxonMobil, Chevron et Occidental. Un déploiement qui s'appuie essentiellement sur les avancées réalisées et sur l'impact des nouvelles dispositions d'investissement et les mesures de facilitation engagées par l'Algérie pour opérer une réelle ouverture en matière de partenariat et de développement des IDE. Des actions et des orientations qui ont complètement changé le paysage économique en Algérie, engendrant la signature de contrats de coopération stratégiques, notamment dans le domaine de la prospection et production gazière et pétrolière, mais également dans le lancement des bases de coproduction de l'hydrogène vert. C'est dans ce contexte que le PDG de Sonatrach, Hachichi, a mis en avant «l'engagement permanent de Sonatrach à explorer de nouveaux horizons d'investissement, notamment dans les domaines des hydrocarbures, des énergies renouvelables, de l'hydrogène et de l'efficacité énergétique». Il faut dire que ces avantages inédits ont d'ores et déjà contribué à mettre en place de réelles passerelles de coopération entre les deux pays, à l'image du protocole d'accord établi cette année avec ExxonMobil et Chevron pour le développement de ressources en hydrocarbures. Il va sans dire que ce volume de partenariat avec les Etats-Unis d'Amérique, acte de l'émergence d'une nouvelle dynamique de coopération et d'échanges, véhicule d'importantes perspectives de développement, notamment sur le plan du transfert technologique et du renforcement des capacités d'exploration et de production. Dans ce contexte, le vice-président chargé de l'exploration et des nouvelles opportunités de la société ExxonMobil, John Ardil, a exprimé «la volonté d'ExxonMobil d'investir à long terme en Algérie dans le secteur de l'énergie, compte tenu du système fiscal pétrolier incitatif accordé par l'Algérie aux investisseurs», soulignant au passage «l'engagement d'ExxonMobil à adopter les meilleures pratiques en matière de protection de l'environnement et de réduction de l'empreinte carbone dans le cadre de ses opérations». De même importance, les accords signés avec Chevron découlent de l'attractivité des arguments et des atouts présentés par l'Algérie sur la scène économique internationale, à travers une présence renforcée dans les grandes manifestations économiques, notamment dans le domaine de l'énergie. Un déploiement et une visibilité qui n'ont pas manqué de consolider la position de l'Algérie sur le marché international des hydrocarbures et une attractivité qui a abouti à l'ouverture de nouvelles voies de développement et de production d'énergie, tel le projet SoutH2 Corridor pour la production et le transport de l'hydrogène vers l'Europe. C'est dire la portée des changements et des avancées enregistrés dans le secteur, traduisant une nette amélioration du climat des affaires et l'importance des nouvelles capacités de l'Algérie à attirer les grands investisseurs dans le domaine. C'est dans ce contexte que la vice-présidente chargée de l'exploration internationale chez Chevron, Liz Schwarze, a qualifié l'investissement dans les hydrocarbures en Algérie de «très incitatifs en raison de l'existence d'une infrastructure solide, notamment le réseau de pipelines transcontinentaux et les usines de gaz naturel liquéfié, facilitant ainsi la commercialisation du gaz vers l'Europe».