La commune, qui possède un seul bus pour le ramassage scolaire, est en proie à des difficultés monstres, pour assurer le transport des collégiens et lycéens. Les étudiants de Tadmaït, cette petite ville sise à environ une quinzaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya, Tizi Ouzou, sont en ébullition. Ils ont ainsi organisé un sit-in depuis avant-hier, samedi, devant le siège du Cous à Hasnaoua I. Ces étudiants réclament une solution à ce calvaire qu'ils endurent depuis toujours, En effet, et selon le maire de la commune qui a rendu visite au bureau de Tizi Ouzou, «ces étudiants qui sont environ 550 pour toute la commune et la majorité sont des filles, viennent pour la plupart des 18 villages de la commune. Le plus éloigné de ces villages, Hidoussa, est sis à environ quinze kilomètres du chef-lieu de commune. Les étudiants doivent ainsi se déplacer des villages au chef-lieu pour environ 20DA, ensuite du chef-lieu vers l'université pour 25DA, soit et par jour 90DA rien qu'en frais de transport!». La commune, qui possède un seul bus pour le ramassage scolaire, est en proie à des difficultés monstres, pour assurer le transport des collégiens et lycéens. Aussi, penser à essayer d'aider ces étudiants est pour le moins incongru, la commune a d'ailleurs fait appel à un transporteur privé, lequel grâce à une convention passée avec l'APC, s'occupe du ramassage scolaire des villages du mont de Sidi Ali Bounab. Les étudiants, massés hier devant le siège du Cous à Hasnaoua I, exigent une solution. Selon des étudiants approchés, le ous affirme que, selon le règlement, seules les villes possédant des résidences universitaires sont desservies, à l'exemple de Draâ Ben Khedda, mais les services du Cous de Hasnaoua II par exemple desservent Ouaguenoune qui, pourtant, ne possède pas de résidence universitaire. Pourquoi ces deux poids, deux mesures?. Tadmaït «la commune aux 1004 martyrs», se morfond dans les ornières du sous-développement, les divers projets auparavant accordés étaient hélas bloqués à chaque fois devant le problème des terres agricoles. Fort heureusement, Tadmaït a pu décrocher le marché de gros et avec cette halle aux fruits et aux légumes, la commune pourrait respirer quelque peu. En attendant, les étudiants de Tadmaït demandent que l'Onou se penche sérieusement sur ce problème.