Le 49e anniversaire de la proclamation de la Rasd sera célébré par l'association de « La jeunesse sahraouie de France », en organisant un colloque à Paris « sur le rôle de la diaspora et son soutien aux institutions nationales ». Cette célébration qui se fera aujourd'hui, sera l'occasion pour rappeler les luttes héroïques du peuple sahraoui en quête de sa liberté et de son indépendance. À ce propos, l'association de « La jeunesse sahraouie de France » , va axer les travaux de son colloque sur la diaspora sahraouie et son rôle prépondérant quant à sa participation dans la mobilisation du peuple sahraoui qui vit à l'étranger afin de peser par leur force dans la perspective d'internationaliser davantage la cause sahraouie.L'association a souligné que «le colloque sera organisé à l'occasion de la célébration du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), le colloque vise à jeter la lumière sur le parcours de l'Etat sahraoui depuis sa proclamation, ainsi que les efforts déployés pour encadrer la communauté sahraouie et son rôle dans le soutien aux institutions nationales », et d'ajouter « le colloque a pour but d'encourager les membres de la diaspora, en particulier les jeunes, à s'organiser et à renforcer leur engagement militant en phase avec les aspirations nationales », lit-on dans le communiqué. Les organisateurs ont indiqué que le colloque « sera, en outre, l'occasion d'encourager une meilleure organisation et implication de la communauté » sahraouie dans la lutte pour l'indépendance du Sahara occidental et de souligner l'importance de la jeunesse dans la pérennisation et le soutien aux institutions de l'Etat », a précisé l'association. Dans un autre registre, le régime marocain du Makhzen à empêché jeudi trois euro-députés d'entrer dans « la ville occupée de Laâyoune, en provenance des îles Canaries espagnoles, dans le cadre du siège imposé au territoire occupé pour empêcher la documentation de ses crimes et ses violations des droits de l'homme dans les parties occupées du Sahara occidental », a affirmé l'agence d'information sahraouie. L'occupant marocain est en train de perdre le terrain sur le plan diplomatique au niveau régional et international. Cette piètre posture a fait montrer sa véritable nature comme régime criminel. La presse espagnole à repris l'évènement gravissime en rappelant qu'il « s'agit de la parlementaire espagnole Isabel Serra Sanchez du parti Podemos, du parlementaire finlandais Teusi Saramo du parti Vasimisto et de la parlementaire portugaise Catarina Martins du parti Bloco de Esquerda, venus visiter Laâyoune occupée, à l'invitation officielle du Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l'homme (Codesa) », rapporte-t-on. Les trois euro-députés espagnols ont expliqué que « notre détention illégale nous empêche d'accomplir notre travail en tant qu'euro-députés. Nous sommes venus en mission pour suivre l'application de l'arrêt européen annulant les accords d'agriculture et de pêche entre l'Union européenne et le Maroc, car ce dernier exploite les ressources du peuple sahraoui », ont-ils déclaré. Avec cet acte intolérable, le régime marocain du Makhzen vient de faire preuve d'un Etat paria qui ne respecte pas la légalité internationale et qui s'inscrit dans une logique belliqueuse avérée. Dans le même sillage, le parti espagnol Sumar a exigé de son gouvernement de « demander au Maroc de fournir des explications pour avoir empêché une délégation de parlementaires basques d'entrer dans la ville de Laâyoune au Sahara occidental occupé, où ils comptaient s'informer sur la situation des Sahraouis », et d'ajouter « l'action marocaine est extrêmement dangereuse, d'autant plus qu'il s'agit d'une visite officielle de parlementaires basques, dont le ministère a été informé à l'avance », affirme-t-on. Dans le même registre, l'Association pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines et l'Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples africains, ont souligné dans ce sens que « depuis 2014, les autorités marocaines ont expulsé et empêché plus de 311 étrangers de 28 pays d'entrer dans les territoires sahraouis occupés, les interdisant d'y documenter ses violations des droits de l'homme », annonce-t-on.